Publié le 10 Apr 2020 - 18:48
12 JOURS DE COUVRE-FEU

Les chiffres de la grande maréchaussée 

 

Entre le 26 mars et le 7 avril, la gendarmerie nationale a procédé, dans le cadre du couvre-feu et de l’interdiction de circuler, à l’arrestation de 2 914 personnes, à l’immobilisation de 3 759 véhicules et 1 602 motos.

 

Depuis que le président de la République Macky Sall a décidé d’un couvre-feu au Sénégal de 20 h à 6 h du matin, les forces de défense et de sécurité veillent au respect scrupuleux de la mesure par la population. Un couvre-feu qui court encore jusqu’en fin avril pour contrer la propagation du coronavirus au Sénégal. Le Haut-Commandement de la gendarmerie nationale avait décidé, un peu avant l’annonce du président Sall, de mobiliser 7 000 agents pour faire face à cette menace. Il promettait également d’appuyer les décisions de l’Etat, en mettant à la disposition de leurs éléments un important lot de matériel fort de 15 camions du Centre technique de la gendarmerie nationale (CTGN), de 12 ambulances, de camionnettes et de bus.

Plus d’une dizaine de jours après, un premier bilan des opérations est fait. Selon les informations d’’’EnQuête’’, 2 914 personnes ont été arrêtées, 3 759 véhicules et 1 602 motos immobilisés. En détail, pour le couvre-feu, il y a eu 2 536 personnes arrêtées, 1 554 véhicules et 726 motos immobilisés. Concernant l’interdiction de circulation, il y a eu 278 personnes mises aux arrêts, 721 véhicules et 485 motos immobilisés, poursuivent nos interlocuteurs.

En sus des moyens humains, en termes de soutien médical, selon nos sources, la grande maréchaussée est prête à renforcer les autres centres hospitaliers du pays, en cas de besoin, avec un hôpital niché à la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane et ses autres centres qui se trouvent dans la ville religieuse de Touba, à la Légion de la gendarmerie d’intervention de Mbao (en banlieue dakaroise), à Fatick ainsi que 18 postes médicaux à travers le territoire national. Il y a aussi le personnel médical qualifié dont regorge le corps dirigé par le haut-commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire, le général Jean-Baptiste Tine. A ce corps médical, s’ajoutent une équipe multidisciplinaire composée de médecins, de paramédicaux, de biologistes, de vétérinaires et autres spécialistes de la santé, un centre d’exploitation biomédicale, un laboratoire mixte d’analyse biomédicale, entre autres.

Selon toujours nos sources, en plus du maillage du territoire national en légions, compagnies et brigades territoriales, la gendarmerie dispose en son sein d’un potentiel opérationnel capable de renforcer ces unités dans l’exécution de leurs missions, surtout en cas d’urgence ou de catastrophe.

CHEIKH THIAM

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