Publié le 4 May 2024 - 18:04
ARRIERES DE DETTES DES CAMPAGNES AGRICOLES  

Les opérateurs privés stockeurs saluent la décision de solder le passif

 

Le président des opérateurs privés stockeurs (Ops), Modou Fall, réagissant aux décisions prises par le Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du Conseil interministériel consacré à la préparation de la campagne agricole ce vendredi, s’est réjoui de la mesure du gouvernement de solder la dette de l’État vis-à-vis des opérateurs pour les campagnes 2021/2022/2023.

 

« Nous remercions le Premier ministre, le ministre de l’agriculture et l’ensemble du gouvernement, d’avoir pris ces importantes mesures lors du conseil interministériel consacré à la préparation de la campagne agricole 2024.  Nous nous réjouissons de cette décision d'éponger la dette de l’État vis-à-vis des opérateurs pour les campagnes 2021/2022/2023 qui s’élèvent à 41 milliards F Cfa. L’Etat s’est engagé à payer au plus tard au cours de la semaine du 6 au 10 mai 2024, après audit des dettes et c’est tout à fait normal », a déclaré le président des Ops, Modou Fall. Toutefois, « il restera comme passif la dette de la campagne agricole 2023-2024 », a-t-il précisé. Il s’est aussi félicité de la mesure de sécurisation des semences. En outre, il rappellera que les retards de paiement constituent pour les opérateurs un véritable goulot d’étranglement.

« Les retards de paiement nous causent d’énormes difficultés. Nous contractons des dettes avec les banques qui nous mettent des intérêts qui vont crescendo suivant le rythme où les engagements sont honorés ». Pour rappel, au titre des dettes dues aux opérateurs, le Premier ministre a engagé le ministre des Finances et du Budget à prendre les mesures nécessaires pour : solder la dette de l’État vis-à-vis des opérateurs pour les campagnes 2021/2022/2023, au plus tard au cours de la semaine du 6 au 10 mai 2024 ; de procéder à un audit de la dette au titre de la campagne agricole 2023-2024 et soumettre à validation un plan d’apurement de la dette validée ; d’organiser des concertations entre, d’une part, les opérateurs et, d’autre part, les banques et l’administration fiscale, en vue de trouver des solutions à l’impact des retards de paiement de la dette de l’État aux opérateurs, en termes d’intérêts de retard imputés par les banques et de pénalités sur le recouvrement des impôts et taxes dus.

Malamine CISS

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