Publié le 25 Jan 2015 - 08:05
ASSISES DES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE

L’Education pour tous et les OMD au menu des échanges

 

Sous l’égide de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), se tiennent les assises des acteurs de la société civile. Au cours de cette rencontre de deux jours, le bilan du programme Education pour tous sera fait. Il s’agira aussi de faire le point sur les OMD.

 

L’éducation pour tous ne sera pas atteinte en 2015. N’empêche, les acteurs de la société civile s’engagent à faire le bilan du programme Education pour tous (EPT) et formuler des recommandations pour l’agenda post-2015, au cours des assises de deux jours qui ont démarré hier. Le constat fait est l’existence de disparités et des inégalités persistantes basées sur le sexe, le niveau de richesse, le lieu de résidence et le handicap.

Tout cela ralentit voire entrave les progrès vers l’EPT et l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), au niveau régional et national. Le coordonnateur de la COSYDEP, Cheikh Mbow, annonce que l’agenda qui est en train d’être confectionné, au niveau régional et international, va s’inspirer des réalités locales. A son avis, les préoccupations du Sénégal doivent être positionnées dans l’agenda, pour éviter de subir des anomalies. ‘’C’est partant de ce fait que nous avons initié ces assises qui nous permettront, pendant deux jours, de faire le diagnostic sans complaisance du système éducatif du Sénégal. Faire un point sur les concertations et les réflexions qui ont été déjà engagées à travers l’enseignement supérieur et les acteurs de l’éducation’’, dit-il.

Car, les préoccupations sont liées à la réalité du droit à l’éducation. Des milliers d’enfants qui ont l’âge d’être scolarisés ne le sont pas. Ensuite, vient la qualité des apprentissages. ‘’Nous pensons que quand on est à l’école, c’est pour acquérir des compétences qui nous permettent de nous prendre en charge et le développement du pays’’. Le troisième aspect concerne la gouvernance du système éducatif. ‘’Nous sommes à l’ère d’une gouvernance participative et inclusive.

Toutes les voix, les catégories d’acteurs, y compris les citoyens, doivent être écoutés’’, déclare Cheikh Mbow qui prône une éducation en mesure de porter le développement du pays. Le président de la FNAPES constate lui que les abris provisoires demeurent toujours et que le taux brut de scolarisation est loin d’être atteint. Ainsi, ces deux jours d’assises seront mis à profit pour dégager des perspectives nationales et faire des recommandations. 

 AIDA DIENE

 

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