Publié le 11 Mar 2024 - 08:48

Bijoutiers

 

Cent quarante bijoutiers ont été formés entre les régions de Dakar, Saint-Louis et Touba. La remise d’attestations a eu lieu avant-hier à Pikine. D’après le président du GIE And Soxali Sunu Métier, ceci entre dans le cadre le projet de formation et de financement des bijoutiers du Sénégal. Baye Khaly Thiam souligne que les bénéficiaires ont été formés en technique de bijoutier, pour repositionner le métier qui est agressé par les produits importants. ‘’La matière locale est la plus assurée et la plus sûre. C’est mieux que la matière importée, quand on parle de matière en or.

Notre première difficulté réside dans le fait que nous n’avons pas notre première matière première qu’est l’or. Nous avons certes une quantité en or qui sort de Sabodola, mais dommage que nous n’avons pas de comptoir. Ce qui nous handicape. Les bijoutiers prennent toujours des risques pour travailler. C’est la raison pour laquelle beaucoup sont actuellement en prison, car quand ils achètent de l’or, on les accuse de l’avoir fait dans le marché noir, faute d’un comptoir’’. Le bijoutier réclame, donc, la mise sur pied d’un comptoir, tout en diminuant l’importation de l’or dans ce pays.

En effet, dit-il, ‘’cette situation nous fatigue, sans oublier la mauvaise matière qu’on fait passer pour de l’or qu’on vend et qui fait des ravages sur le corps des femmes. Il y a aussi ceux qui sont entrés dans le métier par infraction en important abusivement. Ces derniers tuent à petit feu ce métier qui fait vivre des gens. Nous souhaitons aussi davantage de formation au niveau national. Si nous disposons cela, nous allons lutter à notre façon contre l’émigration irrégulière. Les formations sont d’une importance capitale pour les pratiquants de ce métier’’, assure M. Thiam.

 

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