Publié le 19 Dec 2014 - 02:04
CRISE DU SECTEUR TOURISTIQUE

Abdoulaye Diouf Sarr rencontre les acteurs

 

Le ministre du Tourisme et des Transports a fait un déplacement à Saly, 24h après la marche de dénonciation de la crise que traverse le secteur du tourisme dans la station balnéaire, pour inaugurer le casino de Terrou Saly. Il a profité de l’événement pour s’adresser aux acteurs. Selon le ministre, l’Etat n’est pas face à ce secteur, mais il est avec le secteur et tente de relancer le milieu, malgré les difficultés que cela comporte. Dans ce sens, a ajouté Abdoulaye Diouf Sarr, le gouvernement a déjà débloqué une enveloppe de 500 millions sur le milliard promis par le président Macky Sall, lors de l’ouverture de la saison touristique 2013- 2014, pour embellir la route allant du croisement Saly à l’intérieur de la station balnéaire.

«Tout le monde a pu constater que le régime précédent avait complètement abandonné le secteur. Mais, dès notre arrivée, nous avons fait le maximum possible pour relever le tourisme. Nous avons donné à la société d’aménagement de la Petite Côte (SAPCO) une enveloppe d’un demi-milliard et dès le début de 2015, elle va recevoir le reste», a avancé le ministre. Pour surmonter la crise, Abdoulaye Diouf Sarr a annoncé une rencontre avec tous les acteurs, ce jeudi, pour une discussion inclusive sur les difficultés du secteur. Cette rencontre sera sanctionnée par un document rédigé qui va être déposé sur la table du Premier ministre, renseigne-t-il.

Pour sa part, Kami Rall, le directeur du casino, s’est voulu rassurant à propos de l’avenir du secteur touristique. Il fonde son optimisme sur l’implantation de l’aéroport international de Diass qui se trouve dans le département de Mbour. « Aujourd’hui, dit-il, Saly a besoin d’infrastructures touristiques pour mieux développer le secteur. C’est pourquoi nous y avons investi 2 milliards 300 millions, parce qu’il n’y a pas une raison de s’inquiéter. Aujourd’hui, nous avons atteint le bas-fond de la crise, donc nous ne pouvons faire rien d’autre que de remonter la pente. »

André BAKHOUM

Section: