Publié le 9 Jul 2019 - 16:20
DISTRIBUTION D’EAU POTABLE EN MILIEU RURAL

La Sder s’engage à gommer les disparités entre les zones urbaines et celles rurales

 

Il n’y aura plus de disparité, dans la fourniture de l’eau. La Sénégalaise des eaux en milieu rural est là pour permettre aux populations des zones rurales d’être aux mêmes standards que celles des villes.

 

Désormais, la Sénégalaise des eaux (Sde) dispose d’une nouvelle filiale destinée à assurer l’approvisionnement de la zone rurale en eau. Elle est baptisée Sénégalaise des eaux en milieu rural (Sder). Cette dernière procédait hier, à la 2e sphère ministérielle de Diamniadio, à une signature de contrat de délégation de service public avec l’Office des forages ruraux (Ofor) à Louga, Saint-Louis et Matam. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, qui présidait la rencontre, apprécie cette façon de faire et juge la méthode judicieuse. 

Car, a-t-il fait savoir, tout en précisant la mission assignée à la nouvelle société, ‘’la Sder a été retenue à la suite d’une procédure de sélection par appel d’offres international, afin de prendre en charge, désormais, la fourniture des services d’eau pour près d’un million cinq cent mille personnes, sans compter l’usage pastoral et celui agricole à travers la prise en charge de la gestion administrative, technique et commerciale de plus de 500 systèmes d’alimentation en eau en milieu rural dans les régions de Louga, de Saint-Louis et de Matam’’. 

Plus précis, le directeur général de la Sénégalaise des eaux en milieu rural, Mor Diop, a signalé que cette délégation de service public dans la zone Nord, entre la société qu’il dirige et l’Ofor, est importante, parce que permettant l’entretien et la réalisation de 544 ouvrages répartis sur 93 communes et plus de 2 000 villages polarisés. Il promet  que ‘’la Sder va s’employer à fournir les mêmes services qu’au niveau des villes’’ et va ‘’contribuer ainsi à gommer les disparités entre les zones urbaines et les zones rurales en matière de fourniture d’eau potable’’.

Il faut noter que l’Etat du Sénégal a engagé la réforme de l’hydraulique rurale. L’option du gouvernement sénégalais est de renforcer l’alimentation en eau potable des populations au moyen de forages. Ainsi, le nombre d’ouvrages est de près de 2 000 unités.

Désormais, a souligné le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, les tarifs seront en deçà de ceux appliqués jadis par les associations d’usagers de forages (Asufor) qui géraient jusqu’avant la réforme les forages. 

Ce contrat, qui est le cinquième dans le cadre de délégations de service public d’eau potable en milieu rural, est une façon, toujours selon le ministre, pour l’Etat du Sénégal, ‘’d’impliquer le secteur privé dans la gestion des ouvrages hydrauliques et une manière d’en améliorer l’efficacité et l’efficience’’ afin d’aller vers une gestion professionnelle du service de l’eau en milieu rural permettant d’assurer de meilleures conditions d’approvisionnement. Ce qui, à l’en croire, assurera le maintien du taux d’accès à l’eau autour de 91 %.

PAPE MOUSSA GUEYE

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