Publié le 23 Apr 2024 - 18:29
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR – STABILISATION DU CALENDRIER UNIVERSITAIRE

Le défi majeur fixé par Abdourahmane Diouf

 

L’enseignement supérieur a, depuis plusieurs années, été dans un cycle de perturbations incontrôlé au point même d’affecter le calendrier universitaire marqué par des enchâssements de sessions et de cycles. De passage à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, dans le cadre de sa tournée, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) a informé que l’un des défis majeurs qu’il a inscrits sur sa feuille de route est la remise à la normale du calendrier universitaire.

 

Abdourahmane Diouf a fait le tour des établissements universitaires du Sénégal avant de terminer sa tournée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Dans ce cadre, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur a indiqué que cette tournée a permis de faire l’état des lieux globalement sur la situation de l’enseignement supérieur au Sénégal et sur les questions de recherche et d’innovation.

Dans ce cadre, Abdourahmane Diouf a décliné les grands axes de sa feuille de route pour mener à bien sa mission. Dans ce sens, fait-il savoir, ‘’parmi les questions importantes soulignées au rectorat, il y en a deux à trois qui me paraissent urgentes : la question de la stabilisation de l’année scolaire est une question urgente et d’intérêt national. Tout le monde sait que depuis une décennie, les années académiques se superposent et cela connait des conséquences sociales, financières et économiques désastreuses’’, s’est désolé Abdourahmane Diouf.

Pour être plus précis, a informé le ministre, ‘’nous avons même avancé le chiffre de 25 milliards qui pourraient être économisés si, dans le cadre d’un partenariat et d’une discussion fructueuse, nous parvenions à stabiliser le calendrier scolaire. Nous avons décidé, en accord avec les différents partenaires, d’organiser dans les plus brefs délais, des concertations dans le secteur pour voir comment arriver à avoir un calendrier académique stable.

A l’en croire, le Sénégal est l’un des rares pays à avoir un calendrier stable au monde. ‘’C’est possible, j’en suis convaincu et toutes les parties prenantes savent que cette stabilisation et les efforts qui doivent être fournis par les enseignants et les étudiants notamment devront être accompagnés par des mesures et nous allons y travailler’’, a-t-il assuré.

En effet, poursuit-il, ‘’nous sommes conscients que chaque acteur, gouvernement, enseignant-chercheur, personnel administratif et technique, recteur, syndicat, tout le monde doit faire un effort pour que les difficultés notées dans le cadre de l’enseignement supérieur soient résolues dans le cadre d’un partenariat et dans le cadre du dialogue social’’.

Dans le même sens, Abdourahmane Diouf a assuré que sur le plan des infrastructures qui ne sont pas encore réceptionnées, ‘’il y a encore des problèmes techniques et administratifs qui font que ces bâtiments ne peuvent pas être donnés pour le moment aux étudiants. Mais nous avons pris l’engagement pour que les étudiants nouvellement orientés qui vont arriver à l’Ucad aient la priorité pour occuper ces bâtiments’’, promet-il.

Avant de préciser : ‘’Au niveau du ministère, nous allons faire toutes les diligences nécessaires pour qu’assez rapidement ces bâtiments soient mis à la disposition des étudiants.’’

IDRISSA AMINATA NIANG (Mbour)

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