331 propriétaires crient à l’injustice
Les 331 familles propriétaires de parcelles à Diamniadio extension A sont toujours dans le désarroi. En effet, elles sont en contentieux avec un promoteur immobilier, depuis quatre ans, et commencent à perdre patience. Puisqu’elles attendent toujours la régularisation de leurs actes administratifs. Sur le site de 6 hectares, les attributaires de parcelles avaient été trouvés, en 2014, par les éléments de la direction de la surveillance et de contrôle de l’occupation des sols (Dscos) qui les ont sommés d’arrêter les constructions, avant de procéder à la démolition de celles entamées. En sit-in ce week-end, ils ont renseigné que les parcelles ont été acquises en 2009, délivrées par la mairie avec des ordres de recettes.
Le porte-parole des 331 attributaires de parcelles de souligner que l’attente est longue. Il rappelle que, « depuis 2014, à chaque fois qu’on pose des onglets ou qu’on veut poursuivre les travaux, les agents de la Dscos nous ordonnent d’arrêter. Et curieusement, le promoteur avec qui nous sommes en litige a envoyé des engins sur le site, le samedi dernier, pour procéder à la destruction de nos fondations ». Ce qui prouve à suffisance, poursuit-il, que le promoteur veut à tout prix les déposséder. Ibrahima Diaw, le secrétaire administratif du collectif, de dire qu’ils sont dans leur droit. D’ailleurs, informe-t-il, « le service des domaines nous a certifié que le promoteur est en voie de régularisation de parcelles sur un peu plus de 1 hectare. Aujourd’hui, il réclame 3 hectares qu’il veut s’arroger, prétextant l’implantation prochaine d’une société minière ».
« Il se cache derrière des décrets fictifs qui n’apparaissent nulle part dans le journal officiel, et en contradiction avec les dossiers consignés au niveau de la Dscos pour nous déposséder de nos terrains », fulmine-t-il. Avant de faire savoir que « la mairie de Diamniadio a rédigé une lettre d’opposition pour contraindre le promoteur à se référer à la loi ». Ibrahima Diaw demande aux autorités compétentes d’intervenir.
PAPE MOUSSA GUEYE