Publié le 17 Jul 2020 - 15:03
FOOT - CHAMPION D’ESPAGNE

Le titre du Real Madrid en dix dates

 

Grâce à un effectif fourni et à une solidité défensive impressionnante, le Real Madrid est sacré champion d'Espagne pour la trente-quatrième fois de son histoire. Retour sur ce titre en dix matchs.

 

1er septembre 2019, Villarreal-Real Madrid (2-2)

Il fut un temps où Gareth Bale n’était pas cantonné au banc de touche du Real Madrid. Alors que les hommes de Zinédine Zidane cherchent encore leur rythme de croisière, un schéma tactique efficace et que la doublette Benzema-Jović ne donne pas entière satisfaction, le Gallois maintient le club à flot lors d'un périlleux déplacement à Villarreal grâce à un doublé décisif, dont une frappe soudaine du gauche dont il a le secret. Suffisant pour éviter au Real de subir sa première défaite de la saison. Pour fêter ça, Bale se fait quand même expulser en fin de match. Coquin le Gareth.

22 septembre 2019, FC Séville-Real Madrid (0-1)

Début ou fin de saison, Karim Benzema a été omniprésent au cours de cet exercice 2019-2020. Dans un Sánchez-Pizjuán bouillant, le FC Séville oppose une vraie résistance à un Real qui doit avant tout compter sur sa solidité défensive avant de passer à l’attaque. Puis, le déclic : côté droit, Dani Carvajal parvient à se donner un peu d’espace pour adresser un centre à destination de Benzema, qui suspend son envol et claque une tête décroisée magnifique pour sceller le sort de la rencontre. Le Real repart de Séville avec un match référence, un vrai.

5 octobre 2019, Real Madrid-Grenade (4-2)

Peu à son avantage et sorti à la pause lors d'un match de C1 face à Bruges (2-2), Thibaut Courtois laisse une chance à Alphonse Areola de briller dans le but madrilène lors de la réception de Grenade. Pour sa deuxième titularisation de la saison en Liga, l'international français reste bien sagement dans ses buts, le Real mène 3-0, puis... patatras. Une erreur de relance et une faute dans la surface conduisant à un penalty plus tard, Areola injecte du suspense dans une rencontre qui ne va tourner en faveur des locaux qu'au bout du temps additionnel grâce à un but de James Rodríguez. Courtois ou Areola ? D'un coup, la question est vite répondue.

15 décembre 2019, FC Valence-Real Madrid (1-1)

Alors que la trêve approche, le Barça et le Real se disputent déjà le titre. En déplacement à Mestalla trois jours avant d'affronter leur rival catalan, les Madrilènes craquent à l'entame du dernier quart d'heure sur un mouvement collectif ponctué par Carlos Soler. En fusion, Valence s'apprête à célébrer une prise de prestige, mais à la dernière seconde, le Real obtient un corner : Thibaut Courtois grimpe pour apporter le surnombre et Karim Benzema arrache l'égalisation dans les six derniers mètres adverses. Un point chopé au courage, qui permet à la bande de Zizou de rester au contact du Barça avant les grandes retrouvailles.

18 décembre 2019, FC Barcelone-Real Madrid (0-0)

Reporté d’octobre à décembre pour des raisons politiques, ce Clásico offre un match sans but, une première depuis novembre 2002 qui conforte le Real dans sa capacité à garder sa cage inviolée. Deux regrets : un but refusé à Gareth Bale pour un hors-jeu de position et une VAR capricieuse sur une ouverture en profondeur vers Ferland Mendy. La reconnaissance viendra plus tard.

1er février 2020, Real Madrid-Atlético de Madrid (1-0)

Nouveau choc en Liga et nouveau sommet réussi pour le Real. Face à l'Atlético, le Real se montre impénétrable dans un 4-2-3-1 déjà utilisé lors du déplacement à Séville. Cette fois-ci, Mendy est idéalement lancé dans la profondeur et sert Karim Benzema, qui n'a plus qu'à tromper la vigilance de Jan Oblak. Insubmersibles, les Madrilènes conservent leur place de leader acquise lors de la journée précédente et donnent dans le même temps une leçon d’imperméabilité à l’Atlético de Simeone. Pas rien, donc.

1er mars 2020, Real Madrid-FC Barcelone (2-0)

En Liga, l'adage veut que le vainqueur de la double confrontation des Clásicos soit sacré champion d’Espagne en fin de saison. Dès lors, ce rendez-vous pour connaître le futur lauréat s’annonce palpitant. Dans les faits, pourtant, ce match n’est pas une partie de plaisir, et les deux équipes bafouillent leurs combinaisons offensives. Intraitable devant les tentatives d’Arthur et Messi, Thibaut Courtois voit également Ter Stegen réaliser des prouesses devant Isco, puis sombrer sur une frappe déviée de Vinicius et un pétard de Mariano Diaz. Grâce à deux joueurs souvent plombés par des performances anecdotiques, le Real de Zidane prouve qu’il s’appuie avant tout sur l’équipe et non sur les individualités.

8 mars 2020, Betis Séville-Real Madrid (2-1)

Parfois, une défaite permet de mieux rebondir. C’est exactement ce que le Real Madrid a vécu après son revers au Benito-Villamarin, survenu juste avant la crise du coronavirus. Séchée par des buts de Sidnei et Christian Tello, l’armada madrilène laisse filer sa place de leader en Andalousie au profit du FC Barcelone. De quoi forcément cogiter et ne plus laisser de place au doute au moment de la reprise. Depuis, le Real a gagné tous ses matchs de Liga.

28 juin 2020, Espanyol Barcelone-Real Madrid (0-1)

Dans ce match des opposés entre la lanterne rouge et le leader de Liga, la peur est partout : peur d’une relégation d’un côté, peur du faux pas de l’autre. Mais dans cette rencontre indécise, Karim Benzema se mue en guide spirituel du Real. Comment ? Grâce à une talonnade aussi géniale que délicieuse à destination de son coéquipier Casemiro, heureux de recevoir cette offrande pour marquer dans le but vide. Un but marqué, aucun encaissé : voilà la marque de fabrique de ce Real post-confinement.

5 juillet 2020, Athletic Club-Real Madrid (0-1)

Avec mathématiquement quatre points d’avance sur le Barça en tête de la Liga, le Real Madrid peut s’autoriser un joker dans son sprint vers le titre national. En théorie, l’obstacle le plus dangereux des Madrilènes se dresse à San Mamés, là où le Barça s’était incliné lors de la première journée du championnat sur un ciseau d’Aritz Aduriz (1-0). Mais contre un Athletic Club aussi solide défensivement, la Maison-Blanche parvient de nouveau à tirer son épingle du jeu. À la suite d'une faute de Dani Garcia sur Marcelo, le capitaine Sergio Ramos fixe Unai Simon et transforme son penalty avec maîtrise. Imperturbable et cynique, ce Real file tout droit vers la gloire.

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