Publié le 30 Mar 2024 - 23:32
FOOT - EUROPE

Après la trêve internationale, place au festin !

 

Après deux semaines d’une trêve internationale sans grands enjeux sportifs (en dehors des barrages), les compétitions de club font enfin leur grand retour ce vendredi. Avec de nombreux chocs au programme pour lancer ces deux mois de folie.

 

On avait quitté la Ligue 1 au soir d’un festival du Paris Saint-Germain à La Mosson, une rencontre spectaculaire marquée par plusieurs buts de toute beauté. Une journée de championnat également marquée par les impressionnantes célébrations en tribunes à Nantes ou le récital de Rayan Cherki sur la pelouse de Toulouse. Un week-end de Ligue 1, en somme. Deux semaines plus tard, le soufflé a eu le temps de retomber au fil d’une trêve ennuyeuse à souhait. Bonne nouvelle : cette dernière respiration de la saison est enfin terminée, et la folie va pouvoir reprendre. Sprints finaux haletants aux quatre coins de l’Europe, coupes nationales et continentales : les deux prochains mois promettent de nous en mettre plein la vue.

Éloge de l’ennui

Coincée en pleine année de trophées continentaux (CAN et Coupe d’Asie cet hiver, Euro et Copa América cet été), cette trêve internationale du mois de mars n’avait en effet pas grand-chose à offrir. Si ce n’est des matchs amicaux sans intensité ni envie, les joueurs pensant avant tout à ne pas prendre de risques avant les échéances majeures qui s’annoncent, même s’il y a eu quelques frissons pour la Géorgie. « Vous avez une fin de saison qui peut être très chargée, faites attention. Vous avez des échéances et des objectifs à atteindre, les uns et les autres. Il y aura besoin fin mai ou début juin de toute la fraîcheur nécessaire physiquement et psychologiquement aussi. Bravo à l’ensemble du groupe, même si on n’a pas tout bien fait. Mais au moins celui-là, on l’a gagné », lâchait par exemple un Didier Deschamps bien conscient du contexte à ses ouailles dans la foulée de la victoire poussive face au Chili. Laquelle aura justement coûté cher à Jonathan Clauss, voire Eduardo Camavinga.

Ajoutez à cela des finales de barrages pour l’Euro sans grand spectacle (deux 0-0 sur les trois finales) en guise de bien rares affrontements à enjeux, et vous obtenez deux semaines d’ennui pour les amoureux du ballon rond. D’autant que les Bleus n’auront pas été les seuls à lever le pied. Résultat : si les affiches internationales alléchantes sur le papier ne manquaient pas, elles auront bien peu fait lever les foules. Mais si les joueurs n’ont pas trop tiré sur la corde, cette période de repos forcé aura probablement été bénéfique pour le spectateur également, à la veille du marathon qui s’annonce.

Deux mois dans le grand huit

L’histoire retiendra que ce vendredi aura lancé l’orgie footballistique de cette fin de saison. Deux mois de spectacle à tous les étages et dans tous les coins, jusqu’au chapitre final de cette saison pour les compétitions de club : la finale de Ligue des champions, le 1er juin à Wembley. La reprise est en effet des plus alléchantes, avec un électrique derby du Nord en guise d’apéritif, en attendant – entre autres – le Klassiker allemand, un Manchester City-Arsenal décisif dans la course au titre et bien sûr le Classique, dimanche soir au Vélodrome. De quoi se remettre de plain-pied dans les différentes courses au titre (en Angleterre, surtout), à l’Europe ou au maintien dans chacun des grands championnats continentaux.

Dans l’Hexagone, la Ligue 1 a d’ailleurs rarement été aussi indécise à (presque) tous les étages à cette période de l’année, pas moins de huit équipes (de Brest, 2e avec 47 points à Reims, 9e avec 38 unités) étant parties pour se disputer les strapontins européens et autant luttant pour leur survie (de Toulouse, 11e avec 29 points à Clermont, 18e avec 20). Au milieu de cette empoignade, seul Lyon n’a vraisemblablement plus grand-chose à espérer, et encore. Au-delà du championnat, les Gones auront dès cette semaine l’occasion de continuer à espérer sauver leur saison avec une demi-finale de Coupe de France contre Valenciennes. À moins que ce soit à nouveau Rennes qui joue un mauvais tour au PSG ?

Enfin, que serait une fin de saison sans les émotions des chocs à élimination directe des différentes coupes d’Europe ? Surtout quand trois clubs tricolores, un par compétition, sont invités à la fête. La route vers une deuxième finale de C1 est-elle dégagée pour Paris ? Marseille et Lille peuvent-ils créer l’exploit en allant au bout ? Le Bayer de Xabi Alonso est-il vraiment invincible ? Les clubs anglais vont-ils tout rafler ? Autant de questions – et tant d’autres – qui trouveront leurs réponses au cours des deux prochains mois. Il sera ensuite temps de retrouver les sélections nationales début juin, avec cette fois beaucoup plus d’excitation.

SOFOOT.COM

Section: