Publié le 16 Apr 2014 - 17:35
INNOVATION TECHNOLOGIQUE ET TELEPHONIQUE

les régulateurs francophones au diapason des TIC

 

Dans le but de favoriser l’intégration des pays francophones dans l’ère  du numérique, le Réseau de la francophonie pour la régulation des télécommunications (FRATEL) entend revoir les mécanismes d’attribution des  licences  de téléphonie  (3e et 4e Génération)

 

Au delà du français qu’il partage comme langue de travail, les pays francophones espèrent faire de la technologie numérique la base de l’intégration de la Francophonie. Réuni hier, à Dakar, le Réseau de la francophonie pour  la régulation des télécommunications (FRATEL) veut revoir les mécanismes d’attribution des  licences de téléphonie  (3e et 4e Génération) et du passage de l’analogique au numérique.

Aussi, de l'avis de Issac Cissokho,  le chargé du partenariat et de la coopération stratégique de l’ARTP,  ''cette réunion a pour but de plancher sur l’attribution du premier dividende numérique en rapport avec la licence de 3e Génération et 4e Génération. Elle doit aussi servir de cadre de réflexion sur la qualité de service et les préparatifs concernant la date butoir du 15 juin qui doit fixer le passage vers le numérique''.

Lui emboîtant le pas, le directeur général de l’Économie numérique, Malick Ndiaye, soutient que ces transformations auront un impact sur tous les secteurs de la vie économique. Et pour cause : '’Dans des pays comme Madagascar, la banque la plus importante est gérée par une entreprise de téléphonie mobile.

D’où l’intérêt de favoriser  l’ouverture à la 4G qui permettra de transformer les téléphones en de vrais outils de communication avec d’innombrables services disponibles’’, a ajouté le directeur de la francophonie numérique (DFN),  Pierre Ouedraogo.

Au Sénégal, même si la 4e Génération est toujours  en phase expérimentale, jusqu’au 31 décembre 2014, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), en partenariat avec trois opérateurs téléphoniques, compte sur cette nouvelle innovation pour mettre définitivement les TIC au cœur du Plan Sénégal émergent (PSE), aux dires de Malick Ndiaye, directeur de l’Économie numérique.

Depuis le début de la 3G en 2009 au Sénégal, le taux de pénétration de l’internet qui était de l’ordre de 5,2% au 31 décembre 2012 est aujourd’hui passé à 18%.

Par Mamadou Makhfouse Ngom

 

 

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