Publié le 1 Aug 2019 - 04:11
LENA NIANG, ARRIERE DU SENEGAL

‘’J’ai hâte de porter le maillot national’’

 

Elle fait partie des nouvelles recrues du coach Cheikh Sarr, dans sa campagne de préparation de l’Afrobasket féminin 2019, prévu à Dakar du 10 au 18 août. Léna Niang, arrière de Temple University, dans le championnat universitaire des Etats-Unis, se sent bien dans la Tanière et dit avoir hâte d’enfiler le maillot national.

 

Vous arrivez en sélection nationale pour la première fois. Comment se passe votre intégration ?

L’intégration dans l’équipe s’est bien passée. Les anciennes joueuses nous ont réservé un bon accueil et nous font profiter de leur expérience en Afrobasket et en Coupe du monde.

Vous aviez longtemps espéré de venir en équipe nationale…

C’est un rêve d’enfant. J’attendais ce moment depuis toute petite.

Comment vous avez vécu vos premiers instants dans le groupe ?

Au début, il y avait une petite crainte, surtout par rapport au fait de se retrouver parmi les anciennes, en tant que jeune joueuse. Mais en ce moment, ça va. Après les premiers entrainements, les choses se passent bien.

Quelle est votre appréciation sur l’équipe ?

L’équipe se porte bien. Pour le moment, je poursuis mon adaptation. On est un groupe. En ce moment, la concurrence est dure parce que l’effectif doit être réduit à 12 joueuses.

Qu’est-ce que cela représente pour vous de jouer pour le Sénégal ?

C’est une fierté de jouer pour le Sénégal. Depuis l’enfance, on rêve de ça. J’ai hâte de porter le maillot national et de représenter le pays.

Quel est votre parcours sportif ?

J’ai commencé à jouer à la Jeanne d’Arc de Dakar avant de rejoindre Flying Star. C’est Ibrahima Ndiaye qui m’a emmenée aux Etats-Unis où j’ai fait le secondaire. Après mes trois ans, j’ai intégré l’université Temple aux Usa. En ce moment, il me reste une année pour devenir pro, s’il plait à Dieu.

Est-ce que vous suiviez l’équipe durant les compétitions comme la Coupe du monde 2018 en Espagne ?

Je suis l’équipe nationale depuis que je suis aux Etats-Unis. Je connaissais beaucoup de joueuses. C’est le cas de Yacine que j’ai connue depuis la Ja. Des joueuses comme Diodio (Mame Diodio Diouf, Ndlr), je l’ai suivie depuis toute petite. Je suis fan d’elle. Quand je suis arrivée, je n’avais de relation qu’avec Yacine, mais maintenant j’ai appris à connaitre tout le monde : Astou, Diodio, Aïda…

Est-ce que c’est Yacine Diop qui vous a convaincue de venir en sélection ?

Oui, elle a eu un peu à me convaincre. Parce qu’avant de venir, je lui ai envoyé un message pour en savoir sur son expérience en équipe nationale. Elle m’a prodigué beaucoup de conseils. Donc, elle a eu à jouer un grand rôle.

Avez-vous une idée du basket africain ?

C’est différent d’avec le basket aux Etats-Unis. Là-bas, c’est vrai, le jeu est agressif, mais ce n’est pas la même chose avec l’Afrique. Mais on a participé à un tournoi en Chine où le jeu est un peu pareil avec celui du continent, selon le coach.

LOUIS GEORGES DIATTA

 

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