Le Sénégal va entamer la Coupe du monde de Beach Soccer, Émirats arabes unis 2024, cet après-midi, face à la Biélorussie.

La Coupe du monde de Beach Soccer a démarré, ce jeudi, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Les Lions, demi-finalistes de la dernière édition, ont revu leur ambition à la hausse et visent un titre historique. ‘’Cette place de demi-finaliste (en 2021) nous a ouvert l'appétit. Nous voulons aller plus loin, cette année. J’ai confiance en mon équipe et, quelle que soit la situation, je veux qu’on arrive en finale de la Coupe du monde’’, a déclaré le sélectionneur national Mamadou Diallo.

Mais l’entraineur est conscient des difficultés qui guettent son équipe. La bande à Al Seyni doit d’abord sortir du groupe C, jugé difficile par le coach Diallo. ‘’Cette poule n’est pas facile. Le Belarus est en forme actuellement. Nous observons plus particulièrement le Japon qui nous avait éliminés en demi-finales, sur le score de 5 buts à 2. Cette défaite, nous l’avons vécue comme une blessure qui a eu du mal à cicatriser. Je peux vous dire que mes garçons ont hâte de les retrouver. Il ne faut pas oublier la Colombie, le ‘Rookie’. Ces équipes qui participent pour la première fois à une compétition de ce calibre arrivent souvent avec le couteau entre les dents. Les Colombiens vont jouer le tout pour le tout, c’est dans leur caractère de Sud-Américains, ils ne lâcheront rien’’.

L’équipe du Sénégal va démarrer sa neuvième campagne, cet après-midi (15 h 30), contre celle de la Biélorussie, qui n’a jamais dépassé la phase de poules en deux participations (2019 et 2021). Les deux formations se sont rencontrées lors de l’édition de 2019. Les Sénégalais avaient infligé un 7-2 aux Biélorusses. Ils avaient même terminé à la tête de la poule C, devant la Russie, la Biélorussie et les Émirats arabes unis, avant de voir leur parcours s’arrêter en quarts de finale face au Portugal (4-2).

Les Lions partent donc favoris dans cette opposition. Et le sélectionneur national est confiant et a estimé que ses joueurs sont ‘’capables de produire de grandes choses et de marquer l’histoire de notre sport’’. ‘’Nous ne sous-estimons personne, mais nous connaissons notre valeur. Maintenant, il va falloir rester concentrés, unis et penser à notre peuple’’.

De plus, une excellente nouvelle est tombée dans la Tanière. Incertain à la suite d’une blessure à la hanche à l’entrainement, lundi dernier, Al Seyni Ndiaye a pris part à l’entrainement collectif d’avant-match, hier.

Pour sa part, la Biélorussie ne compte pas se présenter en victime expiatoire. Arrivé sur le banc de l’équipe en 2017, Nico a révolutionné le Beach Soccer dans ce pays de l’Europe de l’Est. L’ancien international espagnol de Beach Soccer s’attend à jouer deux ‘’finales’’, notamment contre les septuples champions d’Afrique. ‘’Le Sénégal est une équipe très compliquée à affronter. Ils sont physiques, maintiennent un rythme élevé et comptent des joueurs dotés d'une grande capacité de finition’’.

 Malgré les qualités de l’adversaire, le technicien espagnol n’envisage nullement de céder. ‘’Nous ne faciliterons la tâche à personne’’. Il compte s’appuyer sur la ‘’maturité’’ de son équipe pour tenir tête aux Lions. ‘’Tous mes joueurs ont une certaine expérience et savent à quoi s’attendre là-bas. Ils savent aussi à quoi ressemble la compétition : très dure sur le plan psychologique et physique’’.

Le Japon à l’assaut de la Colombie

Les deux autres adversaires du Sénégal de la poule C vont s’affronter un peu plus tôt dans la matinée. Il s’agit de la Colombie qui va recevoir le Japon, finaliste de la dernière édition. Pour leur douzième participation, les Japonais espèrent que cette fois-ci sera la bonne pour leur première étoile mondiale. La sélection nippone, qui avait éliminé le Sénégal en demi-finales de l’édition passée, fait office de favori dans ce groupe. Les Samurais bleus devront donc tenir leur rang face aux Colombiens, le petit poucet de la poule C. Ces derniers vont découvrir la Coupe du monde à Dubaï.

Pour leur première apparition dans cette compétition, les Tricolor n’ont rien à perdre. Ils vont tenter de jouer les trouble-fêtes.

LOUIS GEORGES DIATTA