Publié le 22 Apr 2014 - 17:14
POUR EXIGER LEUR RECRUTEMENT

Les sortants de la FASTEF bandent les muscles

 

De la place de l’obélisque au rond point du Centenaire, les étudiants sortants de la FASTEF ont marché pour  réclamer leur recrutement définitif. Ils donnent au gouvernement un ultimatum de 7 jours. Passé ce délai, ils menacent de passer à la vitesse supérieure.

 

Les diplômés non recrutés de la FASTEF sont encore revenus à la charge. Ils ont organisé une marche pacifique, samedi dernier, pour exiger un recrutement de tous et le respect des recommandations du chef de l’État. 

Si cela n'est pas fait, les étudiants fixent aux autorités un ultimatum d’une semaine, afin d’entamer un autre plan d’action. Ces étudiants, issus de la formation payante, ont marché de la place de l’obélisque au rond point du Centenaire, accompagnés de leurs parents. 
 
Arborant des brassards rouges, ces jeunes,  au nombre de 447, ont aussi réclamé l’affichage des ordres de service (OS) dans un bref délai. On pouvait lire sur leurs pancartes : non au népotisme’’, ‘’non au recrutement clientéliste, ‘’non à la mort rampante de la FASTEF''. En effet, leur coordonnateur, Youba Coly, a demandé au président Macky Sall de respecter ses engagements.
 
‘’Depuis le 09 janvier passé, le chef de l'Etat, a donné des recommandations, en conseil des ministres, pour le  recrutement de  tous les étudiants de la FASTEF’’, dit-il, avant d'ajouter : ‘’Ce n’est pas dans un meeting que le président a donné cette recommandation, mais en conseil des ministres.
 
Donc, cela est considéré comme un décret présidentiel.’’ Mais  de l'avis de Youba Coly, il est inadmissible que le ministre de l’Éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam, déclare que le gouvernement n’a pas l'obligation de recruter tous les étudiants. 
 
Très touchée par le calvaire que vivent leurs enfants, Salka Sagna, une parente   d’élève, demande à l’État de venir en aide à ''ces étudiants désespérés''. Car elle trouve anormal que ''leurs fils, frères et sœurs se sacrifient pour  leurs études et qu’à la fin, ils se retrouvent au chômage, alors qu’ils sont l’espoir de leurs familles respectives''.
 

Aida DIENE

 

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