Publié le 31 Jan 2024 - 06:22

MSAS

 

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale et l’Agence de développement de l’informatique de l’État (Adie) devenue maintenant la  Société Sénégal numérique (Senum SA) ont signé hier une convention-cadre en vue de l’accélération de la digitalisation intégrale du système de santé du pays. Selon la ministre de la Santé, Dr Khemesse Ngom Ndiaye,  il s'agit d'une phase d’accélération de la transformation digitale de la santé, conformément aux instructions du président de la République. Cette digitalisation intégrale de la santé, d'après elle, implique des besoins importants en capacité d’hébergement et en bandes passantes.

En effet, dix dossiers en santé digitale, dans différents domaines, sont en train d’être mis en œuvre par le département qu’elle dirige et dont certains sont à un stade de maturation très avancée. Il s’agit du dossier Patient unique partagé, dont la phase pilote  d'implémentation a déjà démarré dans six EPS de Dakar et des régions depuis fin décembre 2023, la Plateforme de mobilité du personnel  (Mirsas) arrivé à maturité et dont le lancement officiel  est prévu la semaine prochaine, la Télémédecine, dont le document-cadre national est déjà validé, la gestion électronique des médicaments dans les pharmacies régionales d'approvisionnement et les structures de santé, le Sysgec et  la gestion électronique du courrier. Les cinq autres concernent la digitalisation des procédures de demandes d’ouverture des officines privées de pharmacie et  d’autorisation de mise sur le marché (AMM), la gestion électronique des informations sanitaires et sociales, le  DHIS2, la digitalisation de la matrice des sources de financement en santé, la digitalisation de la production des cartes d’égalité de chances, avec une déconcentration dans les régions et les  départements, et la gestion électronique des informations financières et comptables, le Tom2pro.

"La disponibilité 24 h/24 et 7j/7 sur l’étendue du territoire national  des plateformes actuelles et futures du Système digital intégré de la santé ainsi que de leurs statistiques, est une garantie pour leur utilisation par nos services. Je tiens à vous rassurer que vos défis seront aussi les nôtres. Avec vos infrastructures numériques (fibre optique et Data Center tiers 3) mon département  continuera à les utiliser conformément aux dispositions de la loi n°2021-39 du 13 décembre 2021 portant création de votre société. Le caractère confidentiel des données de santé nous incombe tous. À ce titre, je vous invite à renforcer les mesures de sécurité destinées à la protection des données de santé et aucune action  allant dans ce sens ne sera de trop", a indiqué la docteure Khemesse Ngom Ndiaye.

 

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