La seule certitude actuelle sur le cas Robin Van Persie est qu'il ne prolongera pas à Arsenal. Une annonce faite par l'attaquant néerlandais le 4 juillet dernier enflammant la planète football qui lui cherche aujourd'hui un point de chute parmi les plus grands clubs européens. Aujourd'hui, seuls les deux clubs de Manchester, City et United, ainsi que la Juventus de Turin semblent en mesure de répondre aux attentes des Gunners qui réclament 25 millions d'euros pour le transfert de leur vedette.

La Vieille Dame est annoncée favorite pour remporter la signature de RVP à la faveur d'un détail qui n'en est pas un pour Arsène Wenger, l'entraîneur des Gunners, qui a déclaré la semaine passée vouloir essayer de conserver son joueur : envoyer Van Persie en Italie permettrait de ne pas avantager un concurrent direct dans la course au titre pour la saison à venir.

Des deux Manchester, les Citizens semblent avoir le pris le plus de retard dans le dossier. A tel point que Roberto Mancini se serait emporté contre ses dirigeants selon le Daily Mirror. Une colère due à la réticence du club à s'aligner sur les offres de Manchester United et de la Juventus de Turin. De son côté, le board de City ne souhaite pas se lancer à la poursuite d'un attaquant avant d'avoir dégraissé dans ce secteur, en transférant notamment Emmanuel Adebayor et Roque Santa Cruz.

Manchester United serait victime de son côté de la rivalité avec Arsenal et aura bien du mal à convaincre le club londonien de lui céder son meilleur joueur. Quant à la Juventus, une offre à la hauteur des espérances est attendue dans les jours à venir. Il se dit que Robin Van Persie ne serait pas contre un changement d'air et l'idée d'évoluer sous les ordres d'Antonio Conte ne lui déplairait pas.

Tout comme le salaire proposé, annoncé autour des 5,5 millions d'euros nets par saison, hors primes. Le dossier Van Persie est loin d'être clôt, car en bon feuilleton du marché des transferts, un nouveau rebondissement n'est pas à écarter.

Eurosport