Publié le 26 Sep 2019 - 09:08
AFFAIRE NDIAGA DIOUF

Le procès en appel renvoyé au 16 octobre

 

Le maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, était hier au tribunal de Dakar, dans le cadre du procès en appel de l’affaire Ndiaga Diouf. Ce dernier est le nervi tué en 2011 devant les locaux de ladite mairie. Le procès est renvoyé au 16 octobre prochain, sur demande des conseils du maire. Ils ont affirmé n’être pas au complet pour assurer correctement la défense de Barthélémy Dias. Ce renvoi n’égaie pas pour autant leur client.

‘’C’est un procès qui est renvoyé pour une énième fois, parce que toutes les parties prenantes, malheureusement, ne sont pas à ce procès. Je le dis et le répète : je ne me suis pas auto-agressé. Donc, je pense que toutes les parties qui ont été convoquées à ce procès doivent prendre sur elles la responsabilité de venir répondre à la justice sénégalaise et qu’on puisse vider ce dossier. Je le répète : c’est un dossier malheureux et je veux que les Sénégalais sachent que c’est moi qui ai interjeté appel pour que le droit puisse être dit, parce qu’il s’agit d’une agression contre ma personne’’, a martelé M. Dias.

Il reste convaincu que ce procès est ‘’politique’’. L’avocat de la famille de Ndiaga Diouf, de son côté, a voulu s’opposer à ce renvoi, arguant que le dossier est longtemps resté dans le rôle. Malheureusement pour lui, le président de la Cour d’appel de Dakar n’était pas du même avis. Pour lui, le dossier n’est pas encore en état d’être jugé. Tous les prévenus n’ont, en effet, pas encore reçu leur citation à comparaître. L’on peut espérer que le procès se tiendra le 16 octobre, puisque les débats de forme sont déjà élagués. Toutes les exceptions de nullité soulevées par la défense ont été rejetées par la cour.

Barthélémy Dias a été arrêté en 2011 et jugé en première instante pour coups mortels, coups et blessures volontaires et détention d’arme sans autorisation administrative avec 12 autres co-prévenus. Ils étaient également poursuivis pour menaces verbales de mort, rassemblement illicite suivi d’actions diverses. En première instance, le maire de Mermoz Sacré-Cœur était condamné à 2 ans et 6 mois ferme de prison. Il a été déclaré coupable de coups mortels, coups et blessures volontaires, détention d’arme sans autorisation administrative par le tribunal correctionnel de Dakar.

 

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