Aliou Mané a été relaxé, à l’issue de son interrogatoire
Accusé de détenir 1 500 cartes d’électeur, Aliou Mané, un militant de la coalition BBY, a été relaxé à l’issue de son interrogatoire par la police.
Samedi dernier, vers les coups de 20 h, les limiers du commissariat central de Ziguinchor ont été informés par une source anonyme qu’un militant de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) détenait par-devers lui 1 500 cartes d’électeur. La source leur indiquait que ce dernier était poursuivi par des militants du Pastef et de l’UCS d’Abdoulaye Baldé. Ils voulaient s’en prendre à lui.
Ainsi, les éléments de la brigade de recherches dudit commissariat, pour en avoir le cœur net, renseignent nos sources, ont joint par téléphone l’individu, pour lui demander de venir au poste de police. Quelques minutes après, ils l’ont aperçu non loin du commissariat, entouré d’un groupe de jeunes qui l’injuriaient.
Pour parer à toute éventualité, ils l’ont extirpé de la foule pour le conduire au poste de police de Yamatogne. Il s’est présenté au nom d’Aliou Mané. Un enseignant né en 1990. Nos sources renseignent qu’il a nié avoir détenu des cartes d’électeur, avant d’accuser les militants des autres partis de vouloir s’attaquer à lui sans raison.
Sur instruction du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Ziguinchor, il a été relaxé à l’issue de son interrogatoire.
Dieynaba Ndiaye de la coalition Gueum Sa Bopp, interpellée par une armada de gendarmes, puis libérée
Ailleurs, à Keur Massar, la dame Dieynaba Ndiaye de la coalition Gueum Sa Bopp, a vécu une rude journée, hier. Accusée d’avoir commandité l’incendie du domicile de Théolé Ndiaye, responsable politique de BBY, elle a été interpellée, hier, par les éléments de la gendarmerie de Keur Massar, alors qu’elle venait juste de sortir de son bureau de vote. Une arrestation digne d’un film de box-office. Des gendarmes armés jusqu’aux dents, à bord de plusieurs pick-up, sont allés la cueillir, tôt le matin.
Elle a été libérée, quelques heures plus tard, sur ordre du procureur. Son audition n’a duré que le temps d’une rose. ‘’Je n’ai pas reçu de convocation. Mon téléphone a été volé. J’ai été obligée d’aller récupérer ma puce. Je suis venue hier (avant-hier) à la pharmacie qui se situe non loin de la gendarmerie pour acheter des médicaments pour mon fils qui était malade. Vous savez où j’habite. Donc, il fallait venir me chercher. Je ne suis pas quelqu’un qui fuit la justice. Il n’a jamais été question pour moi de vous défier ou de me cacher, comme il a été annoncé dans la presse. C’est faux’’, a soutenu la dame lors de son face-à-face avec les enquêteurs, selon nos informations.
CHEIKH THIAM