Le Real plie, mais fait rompre City
Peu spectaculaire et très défensif, le quart de finale retour de Ligue des champions entre Manchester City et le Real Madrid a souri aux résistants visiteurs (1-1, 3-4 t.a.b).
Loin du festival de l’aller, le quart de finale retour de Ligue des champions disputé ce mercredi soir entre Manchester City et le Real Madrid a surtout donné lieu à une bataille rangée. Celle d’Anglais en recherche d’inspiration, et d’Espagnols en version bouclier. Score après 90 minutes : 1-1 et victoire madrilène aux tirs au but (3-4).
Les Madrilènes sont venus pour souffrir
Le partie s’est ainsi dessiné sous le signe du sacrifice. Pour les Merengues notamment. Après un round d’observation de dix minutes – voyant Ederson se permettre de garder le ballon 30 secondes sans faire le moindre mouvement, ni être attaqué par les attaquants adverses – la bande de Carlo Ancelotti a décidé d’attaquer sérieusement. Un contrôle réussi de Jude Bellingham a ainsi permis de lancer Federico Valverde côté droit, venu envoyer Vinícius Júnior dans la profondeur, et trouver Rodrygo en retrait, dont la reprise en deux temps a fait la différence (0-1, 12e). Piqué, City a alors décidé de mettre le pied sur le ballon, sans réussite. La faute à une tête décroisée d’Erling Haaland sur la barre transversale (19e), ou une frappe de Jack Grealish à l’entrée de la surface, reprise in extremis par Antonio Rüdiger (32e). De la possession mais pas de précision.
Dans le même schéma, la seconde période aura vu le Real Madrid définitivement reculer (une seule frappe en 45 minutes). Pour autant, les Cityzens n’ont jamais su percer le verrou, freinés par la rigueur défensive madrilène. Mais au terme d’une série de situations plus ou moins chaudes devant la cage d’Andriy Lunin, les hôtes sont parvenus à leur fin. Une réalisation signée Kevin De Bruyne d’une frappe placée sous la barre, consécutive au dégagement manqué de Rüdiger après un beau coup d’accélérateur de Jérémy Doku, auteur d’une entrée tonique (1-1, 76e). De quoi définitivement exciter les Ciel et Blanc ? Pas vraiment. Le piège de l’ultra possession « guardiolesque » s’est refermé sur ses hommes, incapables de trouver d’alternative à leur tactique. Direction la prolongation, avec un léger réveil espagnol, puis les tirs au but. Au jeu des tirobs, le Real Madrid et son immense Andriy Lunin n’auront alors jamais vraiment tremblés, malgré le loupé du patron Luka Modrić. Derrière, Bernardo Silva et Mateo Kovačić, ont en effet envoyé deux passes molles au portier ukrainien avant que Rüdiger ne rattrape son erreur en envoyant les siens en demies. Au prochain tour, c’est un duel de titans européens qui les attendra face au Bayern. D’avance, miam.
SOFOOT