Le SAES dans la rue pour exiger un “enseignement supérieur de qualité“
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) dans la rue. Cela s'est passé hier. Et c'est pour marquer la journée du Supérieur, après quelques semaines de grève, que le SAES a battu le macadam. “Au secours, l’université s’écroule“, “non à une année blanche“, tous les slogans étaient bons pour faire appel à l’Etat et lui demander de respecter les engagements signés.
Le Saes a mobilisé, selon les organisateurs, 1000 personnes qui ont marché du camp Jérémy, en passant par le canal 4, juqu'à la Cité Aline Sitoë Diatta (ex Claudel). Toutes les sections, Saint-Louis, Thiès, Bambey, Ziguinchor et Dakar ont été représentées à cette marche pour exiger le respect des accords signés avec le gouvernement.
Arrivés à la Cité Claudel, les marcheurs se sont heurtés aux militaires qui leur ont interdit le passage. “Le président de la République a même permis l’installation d’une caserne dans l’espace universitaire. C’est une violation flagrante des franchises universitaires et des libertés académiques. Les militaires français sont partis mais les militaires sénégalais aussi partiront“, lance Seydi Ababacar Ndiaye, le secrétaire général du Saes. Face au refus des militaires, le Saes cède et décide de tenir le sit-in à l’entrée de Claudel.
Le M23, les jeunes de y en a marre, et certains leaders politiques comme Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse ont aussi pris part à la marche.
Aliou NDIAYE