Publié le 26 Apr 2013 - 14:04
ACCUSÉS D’EXTORSION DE FONDS

Une plainte plane sur la tête de 5 policiers de l’OCRTIS

 

Une rocambolesque arrestation de deux présumés dealers vaut une plainte à cinq agents de l’Office central de répression de trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Le policier P. S. Diène et ses quatre collègues sont accusés d’extorsion de fonds, de menaces, voies de faits…

 

 

‘’L’arroseur arrosé’’. C’est ce qui risque d’arriver à cinq policiers en service à l’Office central de répression de trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS), après l’arrestation de deux présumés dealers. Ces limiers font l’objet d’une plainte déposée sur sur la table du procureur de la République, sous la mention 8489. P. S. Diène et quatre de ses collègues de l’OCRTIS sont accusés d’extorsion de fonds, menaces, voies de fait, brutalités policières et concussion de fonctionnaires.

 

Dans la plainte, il leur est reproché d’avoir commis des actes pas du tout catholiques, au moment de l’arrestation de Mb. Nd. Sarr et A. Diop. Deux présumés dealers inculpés et placés sous mandat de dépôt par le 9ème cabinet d’instruction pour association de malfaiteurs, détention et trafic de chanvre indien.

 

 

Selon les plaignants, après l’arrestation des inculpés, les agents de l’OCRTIS ont réclamé à A. Diop, éleveur de moutons de race ''ladoum’’, la somme de 1,5 million de francs Cfa pour éviter un déferrement. Sur ces entrefaites, le jeune éleveur a appelé son frère Mouhamadou Diop. Pour obtenir la libération de son frangin, celui-ci s’est rabattu sur un de ses amis. Seulement d’après les plaignants, lorsque l’argent a été versé, les policiers ont conservé par devers eux la somme de 450 000 francs Cfa, avant de mettre sous scellé le reliquat du montant de un million. Selon toujours les plaignants, les limiers ne se sont pas limités à garder une partie de l’argent.

 

Mais ils auraient brutalisé la mère de l’inculpé, A. Diop, ainsi qu’un autre témoin de l’arrestation. Toutes choses qui font que la famille Diop a porté plainte contre les policiers. Si jusqu’à hier, aucune diligence n’a été faite, nos sources nous informent qu’une enquête interne est en cours.

 

 

 

 

FATOU SY