Quelque 2.600 étudiants étrangers du Metropolitan University de Londres, risquent la déportation. L’agence birtannique des frontières a révoqué à cette université, le droit de cautionner la venue de ces étudiants.

L’agence britannique de l’immigration précise qu’un étudiant sur quatre de cette université, ne dispose pas de visas en régle. Toujours selon cette institution, 142 sur 250 de ces étudiants, ne suivent pas régulièrement les cours et sur 50 étudiants interviewés, 20 parlent difficilement l’Anglais. Cette décision touche des innocents de même que des étudiants qui ont abusé du système en place pour entrer illégalement sur le sol britannique.

Les étudiants concernés pourraient être déportés dans un délai de 60 jours, cependant, affirme un responsable de l’éducation, ceux qui disposent de visas en cours de validité, pourraient s’inscrire ailleurs. Le syndicat national des étudiants a dénoncé cette décision. Pour cette association estudiantine, les pouvoirs publics britanniques utilisent les étudiants comme un “ballon politique”.

Des responsables universitaires ont repris en écho ce concert de réprobation, arguant que cette décision va pénalyser non seulement les étudiants, mais aussi les universités et l’économie pour un secteur qui représente 12 milliards de dollars. Ces derniers développements interviennent alors que le nombre de visas attribués aux étudiants, a drastiquement baissé d’un cinquième ces dernieres années.

BBC Afrique