CNRA
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Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ne veut pas de dérapages dans à la télévision. ‘’Depuis quelques années, le mois béni et sacré du ramadan, mois de prières, de ferveur religieuse et de recueillement par excellence, est devenu paradoxalement le mois le plus lourd de menaces sur la stabilité nationale et la cohésion sociale’’, regrette l’organe de régulation dans un communiqué reçu hier à ‘’EnQuête’’.
‘’En effet, explique le CNRA, à l’opposé des grandes figures de l’islam de notre pays qui n’ont cessé de tisser entre elles de solides liens, certains prêcheurs, versant souvent dans le divisionnisme et la comparaison, tiennent des propos de nature à cultiver une compétition malsaine entre les confréries ; exposer aux attaques, dénigrement et discrédit des communautés religieuses et les personnes qui s’identifient à ces mêmes communautés’’.
Le CNRA ne veut plus de scénario pareil. Par conséquent, il ‘’met fermement en garde et rappelle que des sanctions pourraient être prononcées contre les éditeurs qui violeraient la réglementation’’. A ceux qui lui opposeraient l’argument de la liberté d’expression, il anticipe et répond : ‘’Le Conseil national de régulation de l’Audiovisuel rappelle son attachement à la liberté de presse et d’expression obligatoirement adossée au sens éprouvé de la responsabilité.’’
Par ailleurs, Babacar Diagne et son équipe attirent l’attention des médias sur le contexte de crise sanitaire dans lequel vit le pays. ‘’Face au contexte de pandémie et de troubles sociaux notés ces derniers temps, le CNRA appelle les médias à éviter la diffusion de contenus susceptibles d’annihiler ou de contrecarrer les efforts nationaux pour l’éradication de la maladie ; de tourner en dérision la religion ; d’inciter à la stigmatisation’’, lit-on dans la note.
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