Publié le 19 Dec 2013 - 00:51
CONTRIBUTION A L’ECONOMIE NATIONALE

 Les femmes de la diaspora déclinent leurs ambitions 

 

Les membres de l’association ‘’Femmes leaders issues de la diaspora’’ (FLD) se sont retrouvées hier à la Chambre de commerce de Dakar. Une association qui a vu le jour au lendemain d’une conférence tenue à Dakar sur les migrations. Et c’est pour matérialiser les conclusions de cette rencontre de Dakar que la structure a été mise en place.

Elles se sont retrouvées pour échanger sur ‘’la contribution des femmes de la diaspora dans le développement socio-économique du pays’’. Le choix du thème s’explique par le fait que ces femmes restent convaincues qu’elles peuvent être d’un apport considérable dans la marche du pays. ‘’Sans nous, ce pays ne peut aller loin.

Nous avons acquis énormément d’expérience à l’étranger. Et c’est cette valeur ajoutée, ce plus là, que nous voulons faire bénéficier à notre pays’’, a expliqué la présidente de la FLD, Fatou Matar Diop Berrada. «Nous sommes toutes des femmes chefs d’entreprises, militantes avérées associatives. Nous connaissons donc les enjeux, les tenants et les aboutissants ainsi que les problématiques» à prendre en compte», a-t-elle ajouté.

Pour rendre opérationnelles ses ambitions pour l'économie nationales et pour elles-mêmes, la FLD a décliné une feuille de route sous forme de missions à exécuter. Avec un bilan dans les six prochains mois comme le leur a demandé leur présidente d’honneur, l’ancienne ministre Ndioro Ndiaye. Une tournée dans le Sénégal des profondeurs a déjà été faite.

«Nous sommes allées dans tout le Sénégal sauf à Kédougou pour présenter notre feuille de route’’, a renseigné Mme Berrada. Laquelle se décline essentiellement sous forme de soutiens aux associations ou groupements féminins. «Accompagner les femmes, les mettre dans des réseaux, les faire accéder à des formations, faire des conventions avec des partenaires pour qu'elles aient accès aux financements et aux crédits’’, a détaillé Fatou Matar Diop Berrada.

Concernant les formations, Ndioro Ndiaye s’est voulue claire : «il ne faut pas que l’on confine les femmes aux formations en couture ou stylisme. Il faut qu’elles fassent des formations en informatique, finances, etc.’’.

BIGUE BOB

 

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