Le festival Neymar
Avec un but et une passe décisive, Neymar a été l'homme du match lors de la victoire du Brésil contre le Mexique mercredi (2-0). Les Brésiliens sont presque qualifiés en demie.
A ce rythme-là, il n’y aura bientôt plus grand-monde pour remettre en cause ses prestations sous le maillot de la Seleçao. Neymar serait meilleur avec Santos, son club formateur, qu’avec le Brésil, paraît-il. En ouvrant le score face au Mexique (2-0), puis en offrant à Jô le but du 2-0 après un exploit personnel (90e+3), le néo-Barcelonais a jeté une nouvelle pierre dans le jardin de ses détracteurs. Il a été le grand artisan du deuxième succès du Brésil dans cette Coupe des confédérations, trois jours après celui obtenu face au Japon (3-0).
Face aux Nippons, Neymar n’avait eu besoin que de trois minutes pour mettre ses équipiers sur orbite. Cette fois, il a attendu la 9e minute de ce Brésil-Mexique (1-0) pour faire chavirer l’Arena Castela dans un registre aussi spectaculaire. Après un centre de Daniel Alves mal repoussé par la défense mexicaine, l’international brésilien a trompé Corona d’une reprise de volée du gauche absolument sublime. Toujours aussi déroutant par ses dribbles, l’attaquant de 21 ans a été de loin l’élément le plus dangereux de la Seleçao. A la 23e minute, un enchaînement contrôle de la poitrine-frappe du gauche aurait pu faire mouche.
Après une belle percée de Paulinho, il a également été tout proche de doubler la mise, mais sa tentative a été détournée en corner par Corona (67e). S’il est finalement resté bloqué à 22 buts en 36 sélections, Neymar a montré qu’il savait aussi faire marquer. Après avoir beaucoup combiné en vain avec Hulk, notamment (52e, 55e), le numéro 10 a réussi à se jouer de Rodriguez et Mier d’un enchaînement double contact - petit pont, avant de servir Jô pour le 2-0 (90e+3). Si le Brésil est déjà quasiment assuré de disputer les demi-finales avant même son choc face à l’Italie, c’est en grande partie grâce à lui. Mais aussi à sa solidité défensive. Certes, la Seleçao s’est parfois fait peur toute seule, à l’image d’un coup du sombrero tenté (et raté) dans sa surface par Marcelo, mais elle n’a jamais véritablement été inquiétée par des Mexicains trop limités.
(Francefootball)