Demba Ramata Ndiaye raconte le périple chilien des Lions locaux
L'entraîneur des Lions locaux Demba Ramata Ndiaye a qualifié "de véritable odyssée" le déplacement de l'équipe sénégalaise battue 1-2 par son homologue chilienne, à domicile, le 16 janvier dernier, au bout d'un périple assimilable à "un véritable parcours du combattant''.
"C'était très difficile", a soufflé l'entraîneur des Lions locaux, dans un entretien avec l’APS, en évoquant ce voyage qui a débuté par le vol Dakar-Madrid (Espagne). Un premier trajet qui s'est selon plutôt bien passé.
Mais, selon Demba Ramata Ndiaye, tout est devenu difficile à l'arrivée à Buenos Aires où les Lions et leurs accompagnant s n'ont ''pu entrer sur le territoire argentin, faute de visas".
"Le match maker ne s'est pas occupé des visas et il a fallu passer la nuit à même le sol ou sur les chaises dans l'enceinte de l'aéroport jusqu'au lendemain dimanche après-midi pour prendre un vol en direction de Santiago, la capitale chilienne", raconte l'ancien entraîneur du Casa-Sports.
L'équipe nationale locale a ainsi fait son premier décrassage dès son arrivée dans la capitale chilienne pour évacuer, a-t-il dit. Lundi, il fallait ensuite reprendre l'avion pour Serena, la ville où devait se tenir la rencontre.
"Nous avons demandé aux joueurs de s'équiper et à l'arrivée, nous sommes allés directement au stade pour nous entraîner et prendre nos repères", a par ailleurs ajouté Demba Ramata Dia. Le match devait avoir lieu le mardi en début de soirée.
Cette décision s'est avéré une bonne idée, a dit le technicien sénégalais, notant que les joueurs ont trouvé "une pelouse très bonne pour la pratique du football".
S'agissant du match proprement dit, l'entraîneur des Lions locaux dit surtout en retenir les aspects positifs avec une équipe locale bien en place en première période.
"Nous avons fait mieux que tenir la dragée haute à nos adversaires en marquant et en nous créant beaucoup d'occasions de but", a-t-il dit regrettant le manque de réalisme des attaquants.
En seconde période, la fatigue due au long voyage et le manque de compétition dans les jambes a commencé à se faire sentir, a-t-il souligné. Selon lui, cela se manifestait notamment par le fait que les joueurs sénégalais prenaient du retard dans leurs interventions.
Et fort logiquement les Chiliens sont revenus dans la partie parce qu'ils étaient plus frais et avaient plus de compétitions dans les jambes, vu qu'ils étaient en fin de championnat. Partant, a-t-il dit, les fautes et les cartons sont largement justifiés.
Avec "un groupe expérimental" constitué de joueurs qui ont terminé tardivement la saison avant d'attaquer la nouvelle, à travers le tournoi du Parlement, "nous avions réussi à faire un bon dosage", a-t-il estimé, se félicitant d'avoir eu à faire à des joueurs très réceptifs.
Tous les 18 joueurs convoqués à l'exception d'Ousmane Mané, le gardien international des Diambars, ont pris part à cette rencontre amicale qui entre dans le cadre de la préparation du Chili à la Copa América 2015.
aps