Le Pikinois dans la cour des VIP
Vainqueur de Gouy Gui ce dimanche au stade Demba Diop, Boy Niang 2 s’invite dans le cercle de ténors.
‘’Je dois confirmer dans ce combat. Il est temps que je progresse dans ma carrière. Je veux intégrer le cercle des VIP’’, déclarait Boy Niang 2 lors de son open-press de jeudi dernier. Et Le lutteur de Pikine l’a fait, ce dimanche. Le pensionnaire de l’Ecole de lutte De Gaulle (du nom de son père) a remporté haut la main le combat qui lui servait de test pour entrer dans le cercle très fermé des ténors de l’arène. Il s’est imposé sur Gouy Gui dans un duel monté par Pape Abdou Fall Productions.
Boy Niang 2 vient donc de franchir un important palier dans la lutte sénégalaise avec frappe. Le fils de De Gaulle a battu son adversaire avec intelligence et tactique. Il a poussé le sociétaire de l’Ecole de lutte Mor Fadam à l’usure. Gouy Gui, qui n’affichait la grande, lui qui a diminué son poids, est tombé dans le piège. Boy Niang 2 a évité le corps-à-corps et maintenu Gouy Gui à bonne distance pendant longtemps. Une passiveté de 10 minutes à l’issue desquelles l’arbitre a sifflé une pause. Au retour, il a tenté de déstabiliser le lutteur de Guédiawaye avec des coups de poing et des mouvements. S’ensuivit un échange de coups qui a éveillé un peu le nombreux public du stade Demba Diop. Sentant Gouy Gui un peu usé, il a accepté le corps-à-corps. Et d’un mouvement de rotation bien exécuté, Boy Niang 2 arrive à terrasser Gouy Gui.
Le Pikinois continue son ascension après ses dernières victoires successives contre Baye Mandione et Garga Mbossé.
Il réclame Balla Gaye 2 et Gris
Il n’a cessé de réclamer un combat face à Balla Gaye 2 et Cie. Hier, dans l’euphorie de son éclatant succès sur le protégé Mor Fadam, Boy Niang 2 a renouvelé son souhait d’en découdre avec le fils de Double Less. Le combat entre Balla Gaye 2 et Gris Bordeaux tombé à l’eau après le retrait du promoteur Luc Nicolaï, l’’’ambassadeur de la non-violence’’, veut croiser un des deux lutteurs. La balle est désormais dans le camp des écuries Balla Gaye et Fass.
Adama Coly