''Le processus a été long pour se doter d’un entraîneur de haut niveau dont la mission serait de remobiliser l’équipe nationale A et de bâtir une équipe collectivement soudée. Alain Giresse a remporté l’adhésion de la Fédération, adhésion que l’État du Sénégal partage. Et dans l’ensemble, nous pensons que l’opinion a adhéré à cette démarche. Il doit assurer de bonnes performances dans la régularité par rapport aux objectifs spécifiques. C'est-à-dire être le plus souvent présent dans les grandes compétitions continentales et mondiales. Et, pourquoi pas, gagner quelque chose pour le peuple sénégalais, ce qui manque pour le foot sénégalais. Au sortir d’une année 2012 assez particulière, puisque nous y sommes entrés difficilement et nous en sommes sortis très difficilement, nous espérons qu’avec ce premier acte posé, l’année 2013 sera d’une autre veine. Nous avons pensé que, parmi les facteurs qui pourraient concourir à changer cette donne négative, le choix d’un bon entraîneur était obligatoire. Grâce à sa compétence du haut, de son passé, de ses résultats, de son expérience, le choix s’est porté naturellement sur lui. Mais c’est aux résultats que nous saurons si nous avons fait un bon choix ou non. Je souhaite que la fédération, l’État du Sénégal, l’ensemble de la nation sénégalaise ainsi que la famille sportive soient à mes cotés pour l’accompagner dans cette mission. Pendant très longtemps, nous avons déploré les résultats en dents de scie. Si nous faisons corps derrière lui et derrière l’équipe nationale, nous pouvons franchir un palier qui nous permettra d’atteindre les objectifs intermédiaires que sont la prochaine Coupe du monde et la CAN 2015''.

Le rôle de Pape Diouf

''À ma connaissance sur ce dossier aucun membre de la fédération, à quelque niveau que ce soit n'a eu à parler à Pape Diouf. Il a eu à donner son avis sur la question comme tous les Sénégalais. On me l'a d'ailleurs rapporté. Je peux dire en toute franchise qu'il n'a eu à intervenir directement dans le choix d'Alain Giresse. Mais j'aimerais préciser que Pape Diouf est le conseiller du président de la FSF. Si dans le premier processus, qui a abouti au choix de Pierre Lechantre, j'ai eu à échanger avec lui, dans ce cas je n'ai pas eu à le consulter''.

AÏDA DIÈNE

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