Le Groupe Futurs Médias (GFM, privé) s’est insurgé mardi contre la menace dont ses journalistes sont victimes depuis l’arrestation de Karim Meïssa Wade, invitant les autorités étatiques à permettre aux médias nationaux et internationaux d’exercer convenablement leur fonction.

Dans un communiqué de son porte-parole reçu, mardi à l'APS, le GFM indique que ''des personnes se réclamant d’un parti politique ont proféré, lundi après-midi, des menaces contre des journalistes de son groupe, à l’occasion de l’arrestation du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade''.

''Au regard de l’agression verbale dont ont été victimes des journalistes de notre groupe et en prévention de tout acte malheureux aux conséquences dommageables et regrettables, Futurs Médias met les autorités étatiques devant leurs responsabilités dont celle de permettre aux médias nationaux et internationaux d’exercer convenablement leur fonction’’, note le communiqué.

Il ajoute que Futurs Médias ''se réserve le droit, conformément aux lois et dispositions en vigueur, de requérir l’administration judiciaire en cas de menace ou d’agression contre ses journalistes ou tout autre employé de son groupe’’.

‘’Déterminé à assumer son objet social qui est d’informer, le Groupe Futurs Médias fera son travail, résolument, quoi qu’il en soit et sous quelle que menace qu’il soit’’, assure le communiqué.

Le Groupe Futurs Médias comprend, entre autres, la Radio Futurs Médias (RFM), le quotidien L'Observateur, et la Télévision Futurs Médias (TFM).