Le collectif compte déposer une plainte
Les journalistes membres du Collectif assainir la presse (Cap) comptent dérouler un nouveau plan d’action, afin de lutter contre les pratiques malsaines connues dans le métier. Ils comptent déposer une plainte contre ‘’la racaille de la presse’’.
Le Collectif assainir la presse (Cap) s’est réuni samedi pour dégager des perspectives, dans son objectif de combattre ‘’les pratiques malsaines’’ dans le monde des médias. Une lutte noble qu’il veut mener jusqu’au bout. Puisqu’il compte d’ores et déjà intensifier ses actions par un nouveau plan d’action et exposer le phénomène aux différents acteurs. Il l’a fait savoir à travers un communiqué de presse transmis à ‘’EnQuête’’. Il a prévu de déposer une plainte contre ceux qui s’adonnent à cette pratique. A travers cette saisine de la justice, les journalistes veulent confondre et mettre fin aux pratiques des ‘’faux journalistes’’ (chasseurs de primes) qui ont envahi le milieu de la presse.
Une rencontre est fixée les deux premiers samedis du mois courant, avec les associations de presse (Synpics, Cored, Cjrs, Appel), afin de les sensibiliser sur leurs objectifs. De même, les patrons de presse sont conviés à la Maison de la presse, pour leur faire part de la situation alarmante. Ils pourront servir de relais dans les rédactions, afin de mieux valoriser le métier de journaliste. Les institutions étatiques ne sont pas en reste dans la série de rencontres initiées. Les membres du Cap comptent rencontrer le ministre de la Justice, celui de la Communication et le ministre de l’Intérieur.
Déterminés, les journalistes envisagent aussi une tournée nationale dans les régions de Dakar, Thiès, Kaolack, etc., pour une meilleure sensibilisation des correspondants régionaux, au mois de juillet. Ainsi, un panel sur la situation sera organisé en mi-juillet. Une première évaluation sera faite à la fin du mois de juillet. Toutes les interventions et actions seront capitalisées au mois d’octobre. ‘’Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des problèmes sur le terrain. Parfois, nous y rencontrons des gens qui se disent journalistes et qui ne le sont pas. Ils harcèlent les organisateurs en leur imposant de leur donner le (prix du) transport et vont même jusqu’à se battre’’, se désolent-ils.
AIDA DIENE