Réplique de la RTS
Suite au communiqué rendu public avant-hier dimanche, par des éditeurs privés de chaines de télévision, tendant à faire croire à l’opinion que la RTS entretient un esprit de compétition avec les médias privés, notamment en ce qui concerne la couverture des grands événements nationaux, l’Amicale des cadres de la RTS (Acarts) a apporté ses précisions.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ses membres indiquent que ‘’la RTS, en tant que télévision publique et disposant de tout l’équipement nécessaire, a l’obligation d’assurer la couverture de la totalité des événements du calendrier républicain et autres événements à caractère national. Plutôt que d’entretenir une certaine polémique, poursuit le document, les confrères signataires dudit communiqué auraient dû, en toute confraternité, prendre l’attache de la RTS pour qu’elle mette à leur disposition le signal de la cérémonie d’inauguration du stade Abdoulaye Wade, comme ça a toujours été le cas à l’occasion de la Fête nationale de l’indépendance et de biens d’autres événements comme le point quotidien de la Covid-19 du ministère de la Santé et de l’Action sociale’’.
S’agissant de l’inauguration du stade en question, ‘’la RTS, précise la même source, a prévu pour les chaînes de télévision qui en ont les moyens, de donner le signal à partir du car de production installé sur place, à défaut, elles peuvent le récupérer via le canal 5 de la TNT, le canal 215 du bouquet Canalsat ou prendre le signal clean disponible sur le satellite. Il est à noter que les chaines locales qui le désirent peuvent aussi avoir directement le signal sans logo sur le satellite Amos 17@ 17° est avec les paramètres.
Aussi, importe-t-il de rappeler que, partout dans le monde, la télé publique a l’exclusivité des images des grands événements nationaux, à charge pour elle de mettre le signal à la disposition des autres opérateurs et de ce point de vue, la RTS, n’a jamais dérogé à la règle. Mieux, elle n’a jamais cherché à avoir l’exclusivité, encore moins à afficher son logo. Pourtant, c’est une obligation légale d'incruster son logo comme signature’’, lit-on dans le document.