Une compétition internationale de surf pour promouvoir la discipline en Afrique
La 5-ème édition du RipCurl West Africa Surf trophy se déroulera à Dakar les 12 et 13 janvier prochains en vue de promouvoir ce sport nautique en Afrique, a révélé l’initiateur de la manifestation, Oumar Sèye, lors d’une conférence de presse donnée mercredi dans la capitale sénégalaise.
Selon M. Sèye, premier noir à avoir signé un contrat professionnel en surf en 1998, cette compétition est dédiée aux amoureux de la glisse. D'origine polynésienne, le surf fut pendant longtemps l'apanage des familles royales dont les chefs prouvaient leur valeur, leur force et leur courage en affrontant les vagues. Apparu en France à la fin des années 50, le surf consiste à se maintenir debout en équilibre sur une planche, portée par une vague déferlante, et à exécuter des manœuvres. Discipline exigeante, il demande un long apprentissage. C'est de très loin la discipline qui fédère le plus grand nombre de pratiquants.
Cependant, de l'avis de M. Sèye, ‘'la pratique du surf est très limitée dans les pays africains. Une situation causée par une méconnaissance de cette discipline, mais également l'impossibilité de se procurer des équipements qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses''. Ainsi, estime-t-il, à travers cette compétition, il s'agira entre autres objectifs de montrer les meilleurs surfeurs africains, de leur faire signer des contrats professionnels et d'attirer l'investissement du marché du surf au Sénégal.
Les initiateurs de l'évènement entendent également faire valider un circuit mondial du surf au Sénégal. A cet égard, M. Sèye révèle que ‘'la nouveauté de cette 5ème édition est l'arrivée de M. François Paillot, Président directeur général du groupe Ripcurl Europe qui met les pieds pour la première fois en Afrique et Tim Baol, le meilleur surfeur de l'Europe''. En dehors du Sénégal, prendront part à cette compétition des surfeurs en provenance de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Maroc. Au Sénégal, il existe 360 licenciés, et huit clubs de surf. Mais d'après Oumar Sèye, la pratique de cette discipline est menacée par la tendance à construire des habitations sur le littoral de Dakar.
Apanews