La société civile, furieuse devant l'échec annoncé et «l'absence» d'engagements du sommet de l'ONU, est montée au créneau jeudi, au deuxième jour du sommet des Nations unies Rio+20, alors que les chefs d'Etat et de gouvernement continuaient à défiler à la tribune. Plusieurs grandes organisations de la société civile ont dénoncé la faiblesse du document final de déclaration commune.

C'est plus d'une centaine de chefs d'Etat qui ont fait le déplacement à Rio, à la demande des Nations unies, pour définir de nouveaux objectifs de développement qui prennent en compte les crises environnementales et sociales qui menacent notre avenir.

Et depuis l'ouverture jeudi de cette conférence de Rio+20, on assiste à un défilé sans interruption de tous ces dirigeants, qui viennent à tour de rôle à la tribune réaffirmer devant la communauté internationale leur volonté et leur engagement dans le développement durable.

En parallèle à ces discours, les organisations non gouvernementales ont fait savoir ce matin leur grande déception. Elles estiment que le document final qui doit être adopté par les politiques à l'issue du sommet est vide de toutes les principales propositions mises sur la table au départ, et que cette conférence est un échec face à la gravité et à l'urgence de la situation.

D'autre part, sur l'initiative du Brésil, des ateliers ont permis de faire remonter de la société civile quelques recommandations qui seront remises dans la journée aux politiques pour être annexées à la déclaration finale attendue pour samedi soir.