Suppression du guichet unique
Le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACISF), Famara Ibrahima Cissé, ne compte pas lâcher l’affaire, dans le procès qu’il a intenté à la CBAO pour obtenir la suppression du guichet unique. Hier, à la sortie du tribunal où devait se tenir le procès en assignation de la CBAO - il a été renvoyé jusqu'au 9 mai prochain - il a improvisé un point de presse pour dire tout le mal qu’il pense des projets de la CBAO.
En effet, il considère que la décision de la banque est en porte-à-faux avec l'article 49 de la Réglementation du système de paiement dans l'espace UEMOA qui est clair, en ce qui concerne le paiement. Et qu’elle est désastreuse pour les usagers des banques. "C'est une forfaiture et une mesure cavalière que la CBAO vient de prendre et les conséquences de cette mesure sont purement financières, parce que le chèque qui nous revient à 600 F sera supprimé et les agences seront supprimées en lieu et place.
Il y aura des cartes Gap qui vont coûter excessivement cher, qui seront mises à notre disposition et de façon obligatoire", explique-t-il. Cette carte, selon ses dires, ‘’va nous coûter 122 850 F et toute opération effectuée avec cette carte dans un réseau différent de notre banque sera facturé à 3 500 F’’. Ce n’est pas tout, puisqu’il affirme que des emplois seront supprimés. Il ajoute : ‘’Une application sera mise en place et elle va nous coûter 1 170 F au téléchargement.
Une somme que nous devrions payer à la fin de chaque mois et des serveurs payables, excessivement chers, seront également mis en place". Ainsi, il dit se battre pour que la CBAO soit condamnée et que cela soit un signal fort pour toutes les banques qui voudraient copier ce modèle.