Le Dg des Ads Pape Mael Diop annonce une embellie
Le Directeur général de l'agence des aéroports du Sénégal (Ads), Pape Mael Diop, est monté au créneau pour s'ériger contre les informations qui ont fait état, hier, d'une certaine tendance baissière au niveau du trafic. Il a plutôt annoncé une éclaircie dans le ciel sénégalais.
En effet, citant comme source la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), la presse s'est largement focalisée sur une ''tendance baissière du trafic de passagers enregistrée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor entamée durant les neuf premiers mois de l’année 2013, qui s’est poursuivie durant les dix premiers mois de cette année. Conséquence : le total de passagers est passé de 1 449 521 au 31 octobre 2012 à 797 128 au 31 octobre 2013, soit un important repli de 45%. Durant les neufs derniers mois de l'année sous revue, cette baisse se situait à 38,8%».
Pour le Dg des Ads, ces informations ne cadrent pas avec la dernière publication de la Dpee en date du 31 octobre 2013. Celle-ci souligne que «le trafic à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor s’établissait à : 1 596 022 dont ARR et DEP : 1 458 999 ; Transit : 137 023, soit une croissance de10% par rapport à la même période en 2012 et un glissement de 5% par rapport au mois précèdent». Aux yeux de M. Diop, il est donc plutôt question de «reprise de la croissance» et non de morosité.
«La croissance moyenne actuelle du trafic qui est de l’ordre de 10% au cours de l’année 2013, nous permettra d’avoisiner la barre des 2 millions de passagers au 31 décembre 2013, grâce aux mesures clairvoyantes prises par les plus hautes autorités nationales d’ouvrir le ciel sénégalais dans l’esprit de l’Accord d’Open Sky (…) et de la politique de relance de la Destination Sénégal...»
Toutefois, le Dg des Ads a reconnu une tendance baissière entre 2008-2012, «des périodes dépressives pour le transport aérien sénégalais du fait certes de la crise économique mondiale qui avait frappé de plein fouet l’économie des ménages européens, mais particulièrement du fait d’un train de mesures administratives contre-productives prises par les anciennes autorités et qui avaient effectivement plongé le transport aérien sénégalais dans une situation dépressive telle que le trafic en était revenu à son niveau de 2005, c’est-à-dire bien en deçà de la performance de 2007».
MATEL BOCOUM