La Côte d'Ivoire et le Ghana de retour en Afrique du Sud
S'il fallait désigner deux favoris pour la CAN 2013, ce serait la Côte d'Ivoire et le Ghana. Mais, plus ouverte que jamais, la Coupe d'Afrique en Afrique du Sud peut réserver quelques surprises.
Un an tout juste après l'édition organisée en Guinée équatoriale et au Gabon, la Coupe d'Afrique des nations reprend ses droits ce samedi, jusqu'au 10 février, la Confédération Africaine (CAF) ayant désormais décidé de faire disputer son principal tournoi les années impaires pour ne pas entrer en concurrence avec les Coupes du monde et les Euros. Initialement, c'est la Libye qui aurait dû avoir les honneurs de l'organisation.
Mais la guerre civile débutée en février 2011 et qui a abouti à la chute du régime de Mouammar Kadhafi a logiquement poussé la CAF à revoir ses plans et à délocaliser la CAN en Afrique du Sud. En confiant les clés de son épreuve-reine à la nation arc-en-ciel, la CAF avait ainsi l'assurance de bénéficier d'infrastructures de qualité, héritage de la Coupe du monde 2010, où le Ghana (quart de finaliste) et la Côte d'Ivoire avaient porté fièrement le drapeau africain.
L'enchaînement de deux CAN en l'espace de douze mois est du pain bénit pour la Côte d'Ivoire et sa fameuse "génération dorée", toujours sous le choc du cruel échec aux tirs au but en finale contre les Zambiens en 2012. Dirigés par le novice Sabri Lamouchi, les Eléphants se voient offrir une séance de rattrapage idéale et une dernière occasion de porter le monument Didier Drogba au sommet du continent aux côtés des autres stars de la sélection (les frères Touré, Salomon Kalou, Gervinho).
A bientôt 35 ans (le 11 mars), l'ancien buteur de Chelsea s'est peut-être libéré d'un poids en remportant enfin la Ligue des champions avec Chelsea. Il ne lui reste plus qu'à mettre fin à la malédiction ivoirienne à la CAN (vainqueur en 1992 mais finaliste malheureux en 2006 et 2012) avant un ultime défi avec son équipe nationale: la Coupe du monde 2014 au Brésil.
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