Les districts sanitaires de Fatick ont élaboré des plans d’actions dans le cadre d’une relance régionale de la planification familiale en vue de faire passer le taux de prévalence contraceptive de 10% à 21% d’ici 2015, a indiqué, dimanche, le médecin-chef de la région médicale, le colonel Mame Demba Sy.

‘’Le potentiel et la possibilité d’augmenter de 11 points d’ici 2015 sont là. Et nous avons, à tous les niveaux, conscience, de cette obligation de résultat pour renforcer le bien-être et améliorer la santé des populations’’, a-t-il fait savoir lors d’une séance d’orientation et de sensibilisation sur la planification familiale organisée à l’intention de journalistes. ‘’Sur cet objectif important, la région mise sur un renforcement des capacités par une formation des prestataires, la vulgarisation des méthodes de contraceptives’’, a dit le médecin-chef, soulignant qu’il s’agit de ‘’rendre disponible la prestation et surtout veiller à renforcer la communication et la sensibilisation afin de réduire’’ la mortalité maternelle.

Etabli à 10% pour la région contre 12% au plan national, le taux de prévalence contraceptive accuse ‘’un retard’’, selon le colonel Sy, ajoutant que cela est dû à la non satisfaction de ‘’plusieurs besoins ou demandes’’ en matière de planification familiale. Il a signalé à ce propos qu’ ’’il y a beaucoup de femmes en âge de reproduction, dans les liens du mariage, qui ont besoin de planification familiale mais n’ont pas la satisfaction requise''. D’autres obstacles ou réticences limitent encore la pratique de la planification familiale, selon le médecin-chef, citant entre autres facteurs la ruralité, qui selon lui, est un élément de blocage ‘’extrêmement important’’.Pour y remédier il va falloir une fois de plus renforcer la communication et la sensibilisation en matière de Planification familiale, a dit Mame Demba Sy.

APS