Publié le 27 May 2013 - 14:31
VISA D’ENTREE

La réciprocité appliquée au mois de juillet

 

La décision est maintenant officielle puisqu’elle a été notifiée aux ambassades et consulats concernés vendredi dernier, selon le site afrik.com. A partir du 1er juillet 2013, les étrangers, en provenance des pays de l’Union européenne comme la France, devront présenter un visa biométrique pour être autorisés à entrer au Sénégal.

Comme il l’avait annoncé, le gouvernement sénégalais a décidé d’imposer, à compter du 1er juillet 2013, la délivrance d’un visa biométrique pour tous les étrangers se rendant au Sénégal. Les ambassades et autres consulats accrédités dans le pays ont déjà été informés par un courrier du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, transmis ce vendredi et les informant de la décision du gouvernement d’instaurer la réciprocité des visas avec les pays qui exigent aux Sénégalais un visa pour entrer dans leur territoire.

Les ressortissants de treize pays sont concernés : France, Espagne, Belgique, Etats-Unis, Italie, Chine, Cameroun, Inde, Allemagne, Mauritanie, Afrique du Sud, Russie, Gambie. Les frais de visa sont fixés à 50 euros, hors de frais de traitement, pour un séjour de moins de 90 jours.

Selon le site qui donne l’information, les détails de la procédure n’ont pas encore été dévoilés, mais il est prévu que les demandes de visa soient réalisées en ligne et que des bornes d’enrôlement et de délivrance soient installés dans les aéroports du Sénégal et aux postes frontières. La délivrance des visas serait gérée, dans le cadre d’une convention de concession de cinq ans renouvelables, par la Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identification (Snedai) qui opère déjà en Côte d’Ivoire.

 

Cette mesure d’imposer un visa d’entrée à certains citoyens européens, particulièrement les Français, est une forte demande de la population sénégalaise, qui s’est plainte auprès des autorités françaises au Sénégal de mesures sélectives d’obtention de visa qui tendent un peu plus les relations diplomatiques entre les deux pays.

En outre, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse, n’a pas manqué de se plaindre auprès de son homologue français Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale française de passage à Dakar, à qui il a demandé d’humaniser la gestion et le traitement des demandes de visa d’entrée et de séjour en France.