Publié le 22 Nov 2013 - 21:24
EQUIPE DE FRANCE-COUPE DU MONDE

 Qui sera le Chimbonda de 2014 ?

 

Ils seront 23 Bleus au Brésil. Parmi les heureux élus, il y aura peut-être un invité surprise, dont on n’imagine pas (ou plus) la présence à cette heure. Ce ne serait pas la première fois.

 

Rien n’est jamais gravé dans le marbre en équipe de France: Le message - d’espoir - s’adresse à ceux qui sont aujourd’hui à des années-lumière de disputer la prochaine Coupe du monde. C’est aussi un rappel à la vigilance à ceux qui pensent être "sûrs" de traverser l’Atlantique. Par le passé, des joueurs sont sortis des chapeaux des sélectionneurs alors que, six mois auparavant, personne ne les voyait venir. Sinon de très, très loin. Petit florilège non exhaustif. La vigilance à ceux qui pensent être "sûrs" de traverser l’Atlantique. Par le passé, des joueurs sont sortis des chapeaux des sélectionneurs alors que, six mois auparavant, personne ne les voyait venir. Sinon de très, très loin. Petit florilège non exhaustif.

La vigilance à ceux qui pensent être "sûrs" de traverser l’Atlantique. Par le passé, des joueurs sont sortis des chapeaux des sélectionneurs alors que, six mois auparavant, personne ne les voyait venir. Sinon de très, très loin. Petit florilège non exhaustif.

2010: Valbuena, merci Deschamps

Mathieu Valbuena était en Afrique du Sud en juin 2010. Le Marseillais en était pourtant loin fin 2009. Longtemps laissé au placard par Didier Deschamps qui ne comptait pas sur lui à l’Olympique de Marseille, il fut finalement l’un des hommes du titre grâce à une deuxième partie de saison en boulet de canon. Retenu par Domenech, il marque lors de sa première sélection, face au Costa Rica (2-1). Sa carrière en bleu débute. Avant d’être retenu pour l’Afrique du Sud, Marc Planus ne compte pas une seule cape non plus. Le défenseur de Girondins est déjà sur la pente descendante, à l’image de son club lors des six premiers mois de 2010. Rien ne laissait présager sa présence parmi les 23. Quelques mois plus tôt, c’est Michaël Ciani qui tenait la corde. Mais son unique apparition en bleu, en mars face à l’Espagne, l’a condamné. Mention spéciale à Djibril Cissé également, revenu une nouvelle fois de très loin.

2008: Gomis et Mandanda sur le fil

Retenus dans la pré-liste de Raymond Domenech, Bafétimbi Gomis et Steve Mandanda sortaient d’une saison prometteuse. De là à les voir en Suisse, il n’y avait qu’un pas… que le sélectionneur national a franchi. L’attaquant de Saint-Etienne, auteur d’un doublé face à l’Equateur (2-0) pour sa première cape à la veille de la divulgation de la liste, a éjecté Djibril Cissé in extremis. Quant au gardien marseillais, auréolé du titre de gardien de l’année en L1 et également aligné face aux Equatoriens, il s’offre le scalp de Mickaël Landreau, prié de quitter Tignes en hélicoptère. Personne ne l’avait vu venir. Surtout pas lui.

2006: Chimbonda, inimaginable

Pascal Chimbonda est la surprise du chef par excellence. Avant que Raymond Domenech ne dévoile ses 23 pour la Coupe du monde, personne n’avait vu arriver le défenseur latéral droit de Wigan. Ok, il venait d’être auréolé du titre honorifique de meilleur arrière-droit de Premier League. Mais de là à l’envoyer en Allemagne… Si un parieur avait mis de l’argent sur son nom à la fin de l’année 2005, il serait aujourd’hui richissime. Le cas de Franck Ribéry est différent. Comme Chimbonda, le Marseillais d’alors est retenu pour le Mondial alors qu’il n’a pas la moindre cape. Mais si Domenech aura patienté jusqu’au tout dernier moment, le voir débarquer après ses prestations XXL était prévisible. Si tant est que Domenech puisse l’être.

2002: Cissé, ça se pressentait quand même…

Comme Franck Ribéry quatre ans plus tard, Djibril Cissé débarque dans le groupe des champions du monde à la toute dernière seconde. Mais sa saison en Ligue 1, celle de son éclosion et de son premier titre de meilleur buteur du Championnat de France (22 réalisations), lui offre la récompense espérée et tout de même attendue. La seule chose qui s’opposait à son éventuel avènement était la densité d’attaquants de pointe performants en équipe de France (Henry, Trezeguet, Wiltord, Dugarry…) mais il avait coiffé Anelka au poteau.

1998: Petit aurait pu ne pas être là

Avec le recul, ça peut paraître un peu fou. Emmanuel Petit, peut-être le meilleur joueur de champ des Bleus durant la Coupe du monde 1998, n’avait pas sa place réservée dans les 23. Loin de là. A la fin de l’année 1997, le joueur d’Arsenal vient à peine de retrouver les Bleus. Absent du groupe France entre février 1996 et octobre 1997, l’ancien Monégasque traverse des périodes de doute et de blessure. Et c’est finalement Wenger, en le montant au milieu de terrain, qui le relance pleinement avec les Gunners. David Trezeguet et Thierry Henry, eux aussi arrivés à quelques encablures du Mondial, étaient eux dans l’air du temps. Restait à oser.

1996: Madar, le bon attaquant au bon moment

Pour Mickaël Madar comme pour l’équipe de France, il y eut un tournant. Il se situe à l’automne 1995. Le Monégasque est de la victoire en Roumanie (1-3). Celle qui a tout changé. L’ancien Sochalien n’est alors pas le plus talentueux des attaquants disponibles. Mais c’est lui qui décrochera la timbale, au nez et à la barbe d’Eric Cantona, David Ginola, que l’opinion publique - à la différence d’Aimé Jacquet - n’avait pas encore condamné. Madar (3 sélections) ne jouera pas une seule rencontre durant l’Euro. Et ne portera plus jamais le maillot bleu.

1992: Divert, fais-nous rêver

Avant l’Euro, l’équipe de France de Michel Platini avait tout. Sauf des problèmes d’attaquants. Quand vous avez Papin et Cantona sous la main, vous pouvez voir venir. Mais voilà, il faut bien assurer ses arrières. Alors, le sélectionneur des Bleus va chercher Fabrice Divert, auteur d’une belle première saison avec Montpellier (14 buts en D1), mais longtemps laissé au placard par Platoche. Une première cape en mars 1990… et la suivante juste avant l’Euro 1992. Divert a surgi au bon moment, profitant de la blessure d’Amara Simba qui avait pourtant rayonné fin 1991.

1986: Papin, le Mexique par la Belgique

Avant d’être incontournable en équipe de France, JPP a ressemblé à étoile filante, tombée du ciel de Belgique. Le futur joueur de l’Olympique de Marseille, alors au FC Bruges, débarque pour la première fois chez les Bleus en février 1986. Il affronte l’Irlande du Nord. Henri Michel est convaincu par le futur Ballon d’Or, qui explose avec son club. Il l’emmènera dans ses bagages au Mexique alors que rien ne laissait le présager en fin d’année précédente, quand les Bleus compostaient leur billet pour le grand rendez-vous de 1986. JPP profite aussi numériquement de la blessure de José Touré, contractée au printemps.

1982: Amoros, roulez jeunesse

Comme Papin, Manuel Amoros a découvert les Bleus lors de la dernière ligne droite menant à la Coupe du monde. Mais quatre ans auparavant. Le jeune (20 ans) et polyvalent latéral dispute son premier match en équipe de France face à l’Italie, en février 1982. Très sûr et talentueux, le Monégasque tape dans l’œil de Michel Hidalgo qui en fera rapidement un homme qui compte. Au contraire de Daniel Bravo, pourtant brillant face aux Transalpins. En Espagne, il sauve les Bleus au premier tour face à la Tchécoslovaquie et est à deux doigts de les envoyer en finale d’une frappe qui ira mourir sur la barre transversale d’Harald Schumacher. Hidalgo avait vu juste. La suite lui donnera raison.

EUROSPORT.FR

 

Section: 
NOUVELLE RECRUE DE L’ENTENTE FEIGNIES AULNOYE : Saliou Ciss, le sphinx renait de ses cendres
FOOT - ÉQUIPE NATIONALE DU SÉNÉGAL : Un groupe bien armé pour la deuxième étoile !
INTERVIEW - AMADOU KANE, PRÉSIDENT DE L’ONCAV : ‘’La violence n’est pas l’apanage des Navétanes ; c’est un phénomène de société…’’
INTERNATIONAL : Cristiano Ronaldo est-il vraiment le GOAT qu’il pense être ?
PARIS SAINT-GERMAIN Kyks met la pression sur la FFF au sujet de son litige salarial avec le PSG
LITIGE CONTRACTUEL : Sekou Gassama et Usma, ça sent le clash
MERCATO DES LIONS : Mory Diaw à Rodez, Malick Diouf reste en Tchéquie !
ANGLETERRE : Pourquoi ManCity galère- t-il autant cette saison ?
BASKET - NBA : Les cinq questions sur l’échange luka Doncic et anthony Davis
LIONS D’EUROPE : Boulaye et Jackson encore muets !
LIONS D’EUROPE : Le Jaraaf enchaine et accule Gorée
FINALE ZONALE Bouna Seck veut une pelouse synthétique à Linguère
COURSES HIPPIQUES - 7E JOURNÉE El Capo dicte sa loi au Grand Prix de l’écurie Macktoum
LIGUE 1 - 13E JOURNÉE : L’US Gorée cale encore face au Casa
LIGUE 1 - NOUVEAU COACH DE RENNES : Habib Bèye, une première historique et victorieuse !
LIGUE 1 - 13E JOURNÉE : Le Jaraaf aux trousses de l’US Gorée
FOOT - TRANSFERT : Habib Bèye prend enfin les rênes d’un club de Ligue 1 !
C1-J8 :City sauve sa peau, Liverpool tombe à Eindhoven, l’Atalanta contrarie le Barça
LIGUE DES CHAMPIONS DES LIONS L’AS : Monaco et Brest devront passer par les barrages !
TOP 10 DES SALAIRES DES JOUEURS SÉNÉGALAIS Ces Lions aux contrats en or !