''300 millions sont nécessaires pour ce combat''
Le promoteur de lutte Gaston Mbengue a estimé à 300 millions de francs CFA le budget prévisionnel nécessaire à l’organisation d’un éventuel combat devant opposer à nouveau Eumeu Sène à Balla Gaye 2, récent tombeur de Yékini, resté invaincu durant 15 ans environ. "Entre les frais d’organisation et les cachets des lutteurs, il faut aller chercher entre 250 à 300 millions", a déclaré le promoteur qui a débuté les démarches avec le camp du vainqueur de Yekini pour mettre sur pied ce combat.
Gaston Mbengue a dit avoir appelé mardi Double Less, le père et manager de Balla Gaye 2, pour monter ce combat qu’il qualifie de "choc inévitable". Le promoteur de lutte qui fête cette année ses 20 ans de présence dans la lutte avec frappe, a estimé que les deux lutteurs doivent se hâter pour donner leur accord nécessaire à l’organisation de cette confrontation. "Ils ont une valeur marchande réelle mais ils ne doivent ni exagérer, ni tirer sur la longueur parce que les fonds qui peuvent être rassemblés pour leur confrontation pourraient être rapidement utilisés à d’autres fins", a expliqué le promoteur de lutte qui détient l’exclusivité de l’organisation des combats de Eumeu Sène.
Mais, malgré cette exclusivité, il dit être prêt à laisser à un autre promoteur la possibilité d’organiser un combat pour le chef de file de l’écurie Ty Shinger, vainqueur de Lac de Guiers 2 et dont la cote est en hausse constante ces deux dernières années. Avant Lac de Guiers 2, Eumeu Sène qui a coupé les ponts avec la Génération Boul Fallé, est le seul lutteur à avoir battu ces dernières années Balla Gaye 2, vainqueur du Roi de la lutte avec frappe, Yekini. Eumeu Sène est sorti victorieux de son combat contre Gris Bordeaux, ce qui fait de lui un adversaire incontournable pour Balla Gaye 2, a jugé Gaston Mbengue qui relève cependant que ce combat ne peut être organisé cette saison.
S’il doit se faire, ce ne sera pas au cours de cette saison, a-t-il dit, ne cachant pas sa volonté de le monter parce que selon lui c’est la logique de la lutte et qui le commande.