Le Saes met en garde le gouvernement
Le secrétaire général de la section de l’Université Gaston Berger (UGB) du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES), Amsatta Ndiaye, s’est dit inquiet du retard noté dans le règlement des points d’accord avec le gouvernement, s’étonnant de la déclaration du ministre de l’Enseignement supérieur tendant à dire que l’année universitaire ne serait pas blanche.
‘’Le SAES rappelle que la pause observée dans son mouvement de grève observée le 23 mars devait être mise à profit pour appliquer les points d’accord arrivés à échéance depuis le mois d’octobre passée sachant que l’Etat est une continuité’’ , a déclaré mardi le secrétaire général de la section UGB au cours d’une conférence de presse.
Cependant, ‘’le SAES constate avec regret la lenteur relative à l’organisation de l’élection du directeur de l’Ecole polytechnique de (EPT), à l’orientation de tous les bacheliers et à la réforme des grades ou titres universitaires qui restent et demeurent une urgence à traiter pour stabiliser les universités’’, a-t-il indiqué.
Parlant des points de revendication, le chargé des affaires scientifiques du Saes, M. Youri Sall reconnaît ‘’l’impatience des professeurs de rang B qui perdent chaque année plus de 4 millions car faisant des tâches pour lesquelles ils ne sont pas recrutés’’. ‘’Ils font des cours magistraux, encadrent des recherche et sont soumis à des taches administratives’’, a dit M. Sall, plaidant pour la révision de cette situation en rétablissant ces enseignants dans leurs droits par la réforme des titres au risque de voir le règlement strictement appliqué et l’université bloquée. Concernant l’Ept, il relève ‘’qu’une élection ne dure même pas une heure et propose l’utilisation du grand théâtre qui ne sert à rien pour accueillir les nouveaux bacheliers dont le droit aux études est indéniable’’ . Le SAES, qui rappelle que sa pause doit prendre fin le 15 mai, souligne qu’il tient plus que jamais soulià l’application des points d’accord et dégage toute responsabilité quant à une éventuelle perturbation pouvant compromettre l’année académique, a-t-il indiqué.
(Aps)