L'Afrique dans les Starting-blocks
La capitale britannique accueille, du 27 juillet au 12 août, la plus grande manifestation sportive de la planète. Le continent va y tenir son rang avec un millier d'athlètes. Et pour la première fois, le public découvrira l'"Africa Village".
Pour la troisième fois de son histoire (après 1908 et 1948), Londres sera la capitale mondiale du sport en accueillant les Jeux olympiques (JO) d'été, du 27 juillet au 12 août. Sur les 10 500 sportifs venus de plus de 200 pays, un millier représenteront l'Afrique. La plus grosse délégation vient d'Afrique du Sud. Mais du nord au sud, d'ouest en est, c'est tout le continent qui va vibrer pendant près de trois semaines. Avec à la clé de réelles chances de gagner des médailles, de marquer ces JO et de battre des records retransmis en mondovision.
Le sport africain souffre certes de lourds handicaps. « Les équipements sportifs ne sont pas assez développés, regrette Lassana Palenfo, le président de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (Acnoa). La préparation de nos sportifs est également parfois chaotique et bâclée, ce qui les empêche d'être à leur meilleur niveau. » Pourtant, malgré les aléas politiques, l'insuffisance des moyens financiers et l'exil doré de certaines vedettes, les résultats sont en progrès constants.
La belle moisson de Pékin en 2008 (40 médailles, contre 35 à Sydney en 2000 et Athènes en 2004) devrait être rééditée - voire surpassée. « Il n'est pas question de faire de la figuration, mais bien de remporter des médailles. Nous souhaitons faire mieux qu'en 2008 », affirme Palenfo.
JeuneAfrique