Un enseignant sous les verrous
Un professeur de mathématiques en service au Centre de formation professionnelle (CFP) ex-Cretef de Diourbel est sous les verrous. Il est accusé du viol d’une élève de cet établissement et de menaces de diffusion d’images à caractère obscène.
Le Centre de formation professionnelle de Diourbel est sous les feux de l’actualité, depuis hier, à cause de l’arrestation d’un professeur dudit établissement. Il est accusé d’un acte de viol commis le jeudi 17 février sur une de ses élèves. Le mis en cause répondant aux initiales de M. W. G. aurait, d’après des sources bien informées, planifié et prémédité son acte. Les sources expliquent : ‘’Le professeur a demandé à son élève de venir chez lui et de lui préparer du ‘nambé’ (un plat à base de niébé), parce qu’il voulait en manger et était incapable de le préparer. Ne se doutant de rien, l’élève est partie en compagnie de son professeur pour lui préparer le repas. Après cuisson, le professeur a fermé la porte de la maison et à forcer l’élève à entretenir avec lui des rapports sexuels. Après son acte, il a invité l’élève à revenir, ce samedi, sans quoi, il allait publier sur Internet leurs ébats qu’il avait fini d’immortaliser.’’
Après cet acte odieux, l’élève, très mal-en-point, a été reçue au centre de santé de Diourbel, avant d’être référée auprès d’un gynécologue en service au centre hospitalier régional Heinrich Lübke. L’homme de l’art a conclu à la perte récente de l’hymen. C’est sur ces entrefaites que les parents de l’élève ont déposé une plainte.
Cueilli hier, le mis en cause a été présenté au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel. Il a bénéficié d’un retour de parquet et est présentement en garde à vue dans les locaux du commissariat urbain de Diourbel. Il sera à nouveau présenté au procureur, lundi prochain.
De sources proches du milieu judiciaire, le prévenu risque gros, car ‘’le dossier sera transmis à un juge d’instruction qui va ouvrir une information judiciaire. Avec la criminalisation du viol, le prévenu pourrait être jugé, lors d’une audience de chambre criminelle, parce qu’il est accusé de viol et menaces de diffusion d’images à caractère obscène’’.
BOUCAR ALIOU DIALLO (DIOURBEL)