Les partis politiques (encore) sous le coup de la parité
Le 21 août 2012, c’est la date limite pour le dépôt des listes pour les élections sénatoriales qui se tiendront le 16 septembre prochain. Les partis et coalitions de partis sont soumis aux mêmes rigueurs que celles qui ont été en vigueur aux législatives du 1er juillet dernier. Les listes devront en effet respecter le principe de la parité sous peine d’être rejetées, si l’on en croit Macoumba Coumé, directeur de la Communication au ministère de l’intérieur. «Sur chaque liste, dit-il, il doit y avoir un titulaire suppléant en respectant la parité», au risque d’être rejetée.
La particularité de ces élections, c’est que les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect. Les électeurs, ce seront les députés, conseillers ruraux, conseillers régionaux, conseillers municipaux, indique M. Coumé. Les listes sont établies par les gouverneurs au niveau des régions et des départements et la liste des candidats sera publiée 20 jours avant le scrutin.
Rappelons que 45 sièges sur 100 devront être renouvelés, en fonction d’un sénateur par département. Les 65 autres sénateurs seront nommés par le président de la République. Sauf que Macky Sall, au cours d’une interview accordée à la presse nationale à Ziguinchor, avait promis de réviser le mode actuel de désignation des sénateurs.
DAOUDA GBAYA