Une des équipes mythiques de la capitale sénégalaise, l’Union sportive goréenne (USG) rejoint son alter ego la Jeanne d’Arc de Dakar en Ligue 2. Le coach du club de l’île mémoire, Abdoulaye Ndiaye, revient ici sur le parcours de son équipe et ce qui lui a manqué

Ça y est, Gorée est officiellement reléguée en Ligue 2. Quels sont vos premiers sentiments ?

On a eu des difficultés depuis le début de la saison jusqu'à mon arrivée. On a essayé de redresser mais c'était trop profond. Toutefois, on a essayé de rééquilibrer ; malheureusement on est aujourd'hui en D2. L'équipe a réagi trop tard ; il a fallu mon arrivée pour que les gens se remobilisent pour pousser l'équipe vers l'avant.

Ça doit être un jour triste pour vous ?

Non, pas très triste (il insiste) ; au contraire, ça nous a permis de préparer la finale du 25 (août, finale Coupe de Ligue contre le Casa Sport). On savait que, depuis la défaite (3-0) contre l'Us Oukam, il y avait 90% de probabilité que l'équipe descende. On est des techniciens censés savoir si on peut se maintenir ou pas. Donc depuis ce match-là, on savait que l'équipe était en deuxième division, techniquement.

Est-ce que moralement, c'est bon pour préparer cette finale ?

Bien sûr ! Aujourd'hui, dans l'ensemble du match, on est très satisfait de la prestation de l'équipe. On a encaissé un but, on a eu trois occasions de but qui pouvaient nous faire revenir dans la partie. C'est comme ça depuis le début de la saison ; nous manquons de chance.

Votre avenir sur le banc ?

J'étais juste venu pour terminer la saison, le reste va se voir après.

Êtes-vous prêt à accompagner l'équipe en Ligue 2 ?

Ça dépendra des conditions sur lesquelles nous allons discuter. Si on tombe d'accord, rien ne m'empêche de continuer.