Le ministre de la Justice défend la légalité de la procédure
Certains membres de l'opposition critiquent la justice par rapport à l’affaire Farba Ngom, en parlant de vice de procédure soulevée.
Hier, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, venu présider la Conférence nationale des chefs de parquet, s’est prononcé sur cette affaire. Farba Ngom est accusé de blanchiment d’argent, suite à un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), rappelle-t-on.
"La procédure dont on parle résulte d'un rapport. Les rapports de la Centif sont remis directement au procureur de la République. Directement", insiste-t-il. ‘’C'est dire donc que l'autorité politique que je représente quelque part dans le fonctionnement de la justice n'a absolument rien à y voir’’, a dit Ousmane Diagne.
Le ministre soutient qu’au terme de la loi de 2004 sur le blanchiment des capitaux, le procureur de la République a l'obligation de saisir immédiatement le juge d'instruction. "En l'espèce, c'est la qualité de la personne mise en cause et que vous venez de citer qui, évidemment, entraîne ces contraintes procédurales que nous nous efforçons de respecter justement pour préserver cette légalité qui nous prie tout le temps", a précisé le ministre.