"Pas une partie de plaisir", selon Lamouchi
A J-1 de l'entrée en lice des Eléphants de Côte d'Ivoire face aux Eperviers du Togo, Sabri Lamouchi n'a pas caché les grandes ambitions de son équipe. Tranchant dans ses réponses, le sélectionneur ivoirien ne vise que la victoire mais sait que ce ne sera pas simple.
« On est certainement dans la région la plus touristique d’Afrique du Sud, mais comme on n’est pas ici pour faire du tourisme, on n’a pas vu grand-chose » : dès le début de sa conférence de presse d’avant-match, Sabri Lamouchi a mis les choses au point. La Côte d’Ivoire n’est pas à la CAN pour rigoler. Lassé des questions revenant sans cesse sur l’incapacité des Eléphants à gagner un trophée qui leur tend les bras depuis une décennie, le coach français ne vise rien d’autre que la victoire finale. Sans rien promettre toutefois : « Dire qu’on va gagner, c’est mentir. Dire qu’on va tout tenter pour le faire, voilà la vérité. » Pour ce faire, la première étape a lieu mardi, face au Togo.
« Le discours que je tiens aux joueurs à propos de cette rencontre est le suivant : en aucun cas, ce sera une partie de plaisir », poursuit l’ancien international tricolore, qui sait que les Eperviers ont souvent posé de gros problèmes à la Côte d’Ivoire (1984, 2000, 2002).
Très concentré et déterminé, Sabri Lamouchi a le sens de la formule qui claque. « Etre favori sur le papier, et le prouver sur le terrain, ce sont deux choses différentes. On a aujourd’hui la meilleure équipe d’Afrique. On doit maintenant être la meilleure du tournoi », risque-t-il, résumant l’esprit commando qui anime ses troupes. Interrogé sur ses choix individuels, le jeune sélectionneur met en avant la valeur de son groupe : « C’est collectivement que la Côte d’Ivoire peut gagner… La préparation a été bonne, on n’a pas rencontré de problème majeur. On attend le match de demain (mardi) pour lancer notre compétition. » Rendez-vous est pris, à 15h au Royal Bafokeng Stadium.
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