Publié le 7 Sep 2013 - 16:00
ENVOYÉS À LA RETRAITE DEPUIS 2003

 53 préposés de douanes dénoncent une illégalité et exigent réparation

 

 

Un ''calvaire''. 53 préposés des douanes disent l’avoir vécu depuis leur admission à la retraite en mars 2003. Or, ils estiment la mesure illégale. Hier, lors de leur conférence de presse, tenue à la maison des travailleurs Iba Ndiaye Djadji à Dakar, le coordinateur, Jean Simon Tine, a soutenu que c'est ''un beau jour, à la fin de la journée'', qu’il leur a été demandé de ne plus travailler à la douane. ''Pour un fonctionnaire qui a été recruté à l'École nationale des douanes, qui est de la Fonction publique, vous lui faites une simple mise à pied en lui demandant de ne pas venir travailler demain, c’est inadmissible'', tonne M. Tine.

Depuis lors, renseigne toujours le coordinateur, ''nous vivons une situation de calvaire. Nos familles ne peuvent plus respecter les trois repas de la journée, certains d'entre nous sont soutenus par leurs parents, d'autres par leurs amis''. ''De 2003 à nos jours, nous avons perdus 7 agents et 4 épouses. Il y a plus de 8 agents malades dont trois qui sont dans un état grave'', a dit M. Tine. Il ajoute que malgré tout, ''l’État ne s'est même pas soucié'' d'eux. ''Notre situation n'a toujours pas été évaluée et nous sommes restés dans l'attente de ces autorités qui gardent encore le silence'', se lamente-t-il, notant que ''les promesses des nouvelles autorités lors de la campagne électorale, entre le premier et le deuxième tour, sans oublier celles des législatives, n'ont toujours rien donné''.

Aussi ces 53 préposés des douanes exigent-ils toujours la réparation de ''cette injustice regrettable''.

 

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