Après l'échec (1-1) face à l'Angola en éliminatoires du mondial 2014, le sélectionneur des Lions, Alain Giresse, a annoncé des changements sur tout.

Le patron de la Tanière est peut-être allé trop vite en besogne. Deux semaines après avoir affirmé qu'il se rapprochait d'un équilibre de son équipe, Alain Giresse a annoncé des changements sur tous les plans au lendemain du match nul (1-1) concédé contre les Palancas negras d'Angola, comptant pour le 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Une contre-performance qui a certainement montré que son chantier est loin d'être achevé.

Défense toujours malade

La piètre prestation du stade du 28 septembre de Conakry a confirmé que l'équipe nationale du Sénégal se cherche encore. À la place d'un collectif, les Sénégalais n'ont vu qu'une constellation de stars, surtout en défense. Composé de grands noms, ce secteur a encore perdu les Lions contre l'Angola, comme depuis quelque temps. Et il n'est pas très méchant de dire que l'arrière-garde de la Tanière a beaucoup péché samedi dernier. Face à la vivacité des attaquants angolais, les défenseurs sénégalais ont fait trembler plus d'un. Symbole de la solidité défensive de Saint-Étienne (Ligue 1 française), Bayal Sall a montré des signes inquiétants.

Très approximatif dans ses interventions, l'arrière-central des Lions est le maillon faible. Et avec cette mauvaise prestation, il risque d'être l'une des victimes des changements annoncés par le sélectionneur. Parce que Cheikhou Kouyaté avait été très bon lors de son association avec Lamine Sané contre la Côte d'Ivoire, à Dakar en octobre dernier.

En attaque, Demba Ba a aussi du souci à se faire. Très moyen face aux Palancas negras, l'attaquant de Chelsea n'est pas sûr de débuter les prochaines rencontres. Même Mohamed Diamé est menacé par la montée en puissance de Papa Kouli Diop au milieu de terrain.

ADAMA COLY