Grève enseignants
La célébration de la Fête internationale du travail du 1er Mai de cette année, a coïncidé avec la fin de la grève des syndicats d’enseignants et de la santé, suite à des accords signés avec l’État. ‘’Dans son intervention, le secrétaire général de la CNTS/FC, Cheikh Diop, a, comme par prémonition, attiré l’attention du président de la République sur la nécessité d’œuvrer à un respect strict des engagements du gouvernement afin d’éviter que les accords conclus n’alimentent pas encore les ‘’revendications de restitution’’, rappelle la CNTS/FC dans un communiqué reçu hier à ‘’EnQuête’’.
‘’Hélas, le message du SG de la CNTS/FC n’a apparemment pas été entendu car, au moment de percevoir leurs salaires, les enseignants se sont rendu compte que les engagements de l’État n’ont pas été entièrement honorés. C’est pourquoi, en cette veille d’examens, où les enseignants s’efforçaient de rattraper le gap sur le quantum horaire, les syndicats ont lancé de nouveaux plans d’action pour le respect strict des accords’’ regrette-t-il.
‘’Face à cette situation, la CNTS/Force du changement exprime sa solidarité à toutes ces organisations syndicales en lutte et engage la pleine responsabilité du gouvernement qui veut les mettre en mal avec les populations, les parents d’élèves et les apprenants non informés des causes réelles de ces mouvements d’humeur. En tout état de cause, la CNTS/FC exhorte une fois de plus l’État à résoudre sans délai cette situation de rupture totale de confiance créée dans les relations professionnelles et dans la négociation collective, avant qu’elle ne perdure’’, lit-on dans la note. Pour les syndicalistes, ‘’les accords signés et les engagements de l’État devant le peuple sénégalais doivent être respectés pour la stabilité sociale et le président de la République doit instruire son gouvernement pour une sortie urgente de crise’’.